Un débat musclé

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Messagepar coolmiss » Ven Mai 04, 2007 8:25 am

En tout cas, vivement la fin des présidentielles. ça commençait à devenir saoûlant. :? tous les jours que dieu fait, on y a droit. :wink:
Ne soyez pas trop gourmand:"on hasarde de perdre en voulant trop gagner"

à toi, papa: "un seul être vous manque, et tout est dépeuplé."

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Messagepar doudou » Ven Mai 04, 2007 8:12 pm

Personnellement, je trouve que le débat était plus intéressant que celui de Jospin/Chirac. Il a été âprement disputé par les deux candidats.
Moi je trouve Ségolène plus naturelle que Sarkozy qui a joué la comédie car on sait tous que Sarko n'est pas comme ça naturellement...

Pour ce qui est des idées, j'avoue que je suis resté sur ma faim même si on voit carrément que Sarko, en dehors de son discours réactionnaire, n'a pas vraiment de programme. On le voit tout le temps le nez dans ses notes, cela signifie qu'il ne dit que ce que ses conseillers lui ont concostés. Pour Ségolène, même si je ne suis pas d'accord avec'est tout son programme, je trouve que sa colère n'était pas feinte.

De toute les façons, je pense que ce sera très difficile pour Ségolène de remporter l'élection mais je voterai pour elle Dimanche 6 Mai 2007.

Un mot pour toutes les personnes qui ont encore des illusions sur la France et certains français. Sarkozy depuis des mois a fait savoir son programme réactionnaire et limite raciste. La moitié des français voire davantage est d'accord pour cette vision sectaire et xénophobe de la France. Ce sera une France ontre une autre et cette sociétée française est divisée plus que jamais sur cette double, triple ou quatruple vision de la France.
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Messagepar hadamarémé » Ven Mai 04, 2007 9:32 pm

Salam!

Il faut avoir le courage et l'honnêteté intellectuelle de le dire Ségolène n'a pas du tout était convaincante et esquivait à certaines réponses.
Tout Africains veulent qu'elle remporte les élections, mais personnellement je n'y crois pas.Peut être par miracle car en matière de politique tout est possible avec les coups fourrés. Hadamareme qui s'y connais rien en politique :lol: :lol: :lol:
wassalam
Maintiens le lien avec celui qui te fuit, sois bon avec celui qui t'a causé du tort, et dis la vérité même si elle est à ton détriment

L'opprobre n'est pas attaché à la personne insultée mais à celui qui se nourrit d'injures.

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Messagepar fofana » Sam Mai 05, 2007 1:17 am

je s8 d'accord avec toi doudou. meme si le programme de Ségolène n'est pas au point et qu'elle n'avait pas réponse à tout (qui en a d'ailleurs), je crois pas que sarko ait aussi réponse à toi.
le probleme fondamenta en france est que depuis plus de 20 ans, ce pays n'arrive plus à résorber le chomage. tous les politichiens ont échoué. gauche comme droite. alors pour masquer leur incompétence, ils bottent en touche et soulèvent des sujets populistes comme l'immigration, le communautarisme etc...
si demain il y a du boulot en france et que les gens n'aient plus de crainte pour une eventuelle perte d'emploi comme jadis, vous verrez que les gens vont consommer, acheter des appart, avoir les moyens de partir des guettos, avoir moins de xénophobie envers les étrangers, etc...

pour le moment ce n'est pas le cas et il est tres tentant d'attiser la peur des gens.
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Messagepar biko » Sam Mai 05, 2007 12:09 pm

salam


c'est vrai royal ne sait pas parler! et c'est pourquoi durant les primaires du ps elle a ete taclee! tout le monde savait qu'elle n'etait portee a ce moment là que par les sondages et sa notoriete
helas ensuite elle n'a pas su gerer cette notoriete
Posté le : Ven Mai 04, 2007 8:00 am par Kima



En 1978, elle adhère au Parti socialiste, à la section du 6e arrondissement de Paris. Remarquée avec François Hollande par Jacques Attali alors qu'elle est conseillère de tribunal administratif en disponibilité, elle devient de 1982 à 1984 chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour suivre les questions de jeunesse et de sports. De 1984 à 1988, François Mitterrand lui confie les affaires sociales et l'environnement en remplacement de Yannick Moreau, partie diriger le cabinet de Jean-Pierre Chevènement, nouveau ministre de l'Éducation nationale.

À partir de 1983, elle cherche une implantation locale d'élue. Ce n'est qu'en 1988 qu'elle y parvient réellement, parvenant à gagner une circonscription des Deux-Sèvres historiquement ancrée à droite. Elle a depuis été réélue à ce poste à chaque élection, et en a démissionné deux fois, pour occuper des fonctions ministérielles. Elle n'est cependant pas parvenue à devenir maire, sa dernière tentative datant de 1995, où elle obtient l'investiture du Parti socialiste pour l'élection à Niort, mais échoue face au maire socialiste sortant Bernard Bellec qui avait refusé de se retirer.

Sa carrière politique prend son véritable essor au niveau national à partir du Gouvernement Bérégovoy, en 1992, dans lequel elle est ministre de l'Environnement. Puis, de 1997 à 2000, elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin, puis Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées de 2000 à 2002.

En 2004, elle conquiert le conseil régional de Poitou-Charentes, traditionnellement de droite, et en devient présidente. Elle n'est pas la première femme à présider une région, mais elle est actuellement la seule femme à exercer cette fonction.

En 1988,elle demande à François Mitterrand, le jour de son investiture pour son second septennat, s'il peut l'aider à s'implanter dans une circonscription en vue des prochaines élections législatives. Elle est ainsi « parachutée » dans les Deux-Sèvres, en remplacement de Jean-Paul Jean, la veille de la clôture des candidatures. Après une campagne vigoureuse, , elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'École au second tour avec un score de 50,57%. Commentant son succès dans une circonscription historiquement ancrée à droite, elle déclare : « Pour un parachutage, l'atterrissage est réussi. ». À sa demande, François Mitterrand accorde en 1992, dans le cadre de ses grands travaux présidentiels, une subvention de 50 millions de francs aux communes du Marais poitevin des Deux-Sèvres, dans la circonscription de Ségolène Royal. L'assise locale de la députée en est confortée. Elle sera réélue dans cette circonscription en 1993, 1997 et 2002. Elle a annoncé en 2006 qu'elle ne se représenterait pas au poste de députée. Le PS a investi Delphine Batho pour briguer son siège.
Contrairement à toi soeur Kima,je ne pense pas qu'elle a été taclée mais je pense qu'elle a fais un parcours remarquable,surtout pour une femme dans un pays matcho qu'est la france.
Soeur Kima ,cite"elle sait pas parler".Encore une fois ,je me demarque de ton point de vue,car faut pas oublier qu'elle est avocate de formation,donc la tchatche c'est son domaine,peut etre qu'elle en dit pas ce que tu veux entendre à l'egard de Sarko,cela peut etre une évidence,ma foi.Pour ceux qui pense qu'elle a été imprécis dans les chiffres,dans les financements etc...,je pense qu'elle a eu raison de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.Sur la retraite,Nicolas Sarkozy a continué dans la désinformation en prétendant que le financement des retraites était résolu par la Loi Fillon jusqu'en 2008. Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) dit en réalité qu'il manque à peu près 50% du financement, et par ailleurs, qu'un rendez-vous en 2008 sera indispensable pour trouver une solution pour combler le « trou ».En disant que cela était financé jusqu'en 2020, Nicolas Sarkozy reconnait lui même que le problème n'est pas réglé définitivement et que cette réforme n'est donc pas la solution tant attendue. en conclusion avec tous les chiffres avancés ,il a tout faux.

soeur Kima sur le plan securitaire,Lors du débat, Nicolas Sarkozy a ironisé sur le souhait de Ségolène Royal de faire accompagner les policières de nuît jusqu'à chez elles (suite aux viols dernièrement de deux d'entre elles). Pourtant, un dispositif ayant le même objectif pour les femmes travaillant le soir existe déjà à Montréal où les bus les raccompagnent aux pieds de leurs immeubles. En banlieues, les patrouilles du soir peuvent ramener les policières. On peut citer aussi l'exemple de Berlin où les taxis sont gratuits pour les femmes à partir de 3 heures du matin. ,moi je salue cette initiative.Sarko,veut faire travailler les personnes plus longtemps et meme 2 h de plus sur le temps de travail hebdhomadaire, et pas de taxes pour le patron sur ces deux heures et depuis quand les travailleurs en France decident de leurs heures supps?plus de plan CASA(pré-retraite),benediction des parachutes en or pour les PDG surtout ceux de L'ENA.Comment faire alors pour booster les gens à avoir du boulot ? Toutes ces questions demandent reponses et je pense que Royal lui a bien mis les points sur les i et d'ailleurs Sarko ,n'a pas donner de solutions.
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Messagepar biko » Sam Mai 05, 2007 12:48 pm

Salam


L'identité nationale n'est pas un tabou que ses promoteurs auraient le courage d'enfreindre. Voici au contraire près de vingt-cinq ans que l'on ne cesse d'en parler dans le débat public français. L'extrême droite s'en est emparée au début des années 80, et c'est son fonds de commerce depuis lors. Mais une partie de la droite y a toujours été sensible, et a toujours tiré sur cette corde dans un but électoraliste. A-t-on oublié les petites phrases sur «le seuil de tolérance dépassé» et sur «le bruit et les odeurs», prononcées en juin 1991 par... Jacques Chirac ? La droite n'en a du reste pas le monopole complet, comme les propos d'un Georges Frêche (président de la région Languedoc-Roussillon, laborieusement exclu par le Parti socialiste) en ont depuis longtemps témoigné. La stratégie de Nicolas Sarkozy n'abuse donc personne.
Que cette stratégie soit électoralement payante est probable. Un récent sondage (13-15 mars) indique ainsi que les sympathisants du Front national approuvent l'idée d'un ministère de l'Identité nationale quasi unanimement et que ceux de l'UMP la soutiennent à plus de 80 %. Suivent les sympathisants de l'UDF qui sont d'accord à environ 60 %, tandis que la plupart des sympathisants des partis de gauche désapprouvent. Ainsi la peur et le repli sur soi menaceraient de l'emporter chez une majorité de nos concitoyens, pourtant pas tous xénophobes. Aussi voudrait-on donner quatre arguments supplémentaires pour les convaincre que cette idée d'un ministère de l'Identité nationale et/ou de l'Immigration constitue une terrible régression.
Premièrement, qu'on le veuille ou non, l'idée d'un ministère de ce type rappelle une autre période de l'histoire de France : les années 30. Appelés pour reconstruire et repeupler la France après la boucherie de 14-18, les étrangers étaient plus de 3 millions à travailler dur dans la France de l'époque, Italiens et Polonais en tête. Mais quand vint la crise, le chômage, la misère et la délinquance, alors on ne voulut plus des «métèques». La xénophobie populiste se déchaîna, au nom de... l'identité nationale menacée. Les étrangers furent ainsi les boucs émissaires de la crise et de ce que certains appelaient (déjà) le «déclin de la France»..., avant que le vieil antisémitisme revienne se mêler à la partie et que le régime de Vichy réalise finalement la synthèse de tous les racismes au nom de (déjà aussi) «la France aux Français». Rappeler cela, ce n'est pas faire un procès d'intention à quiconque, mais signifier qu'on ne peut prétendre puiser en toute innocence ces expressions dans la mémoire collective.
Deuxièmement, après le sommet de barbarie que fut la Seconde Guerre mondiale, il se trouva une génération d'hommes et de femmes politiques pour comprendre que c'étaient notamment les idéologies nationalistes qui nous y avaient menés. Ceux-là inventèrent le rêve européen et commencèrent à le faire exister. Ce rêve est aujourd'hui en panne. Mais la voie du progrès demeure celle qu'ils tracèrent : le dépassement des nationalismes, la recherche d'une identité commune qui fasse que l'on puisse se reconnaître les uns les autres, les uns dans les autres, sans que cela implique que l'on renie ou que l'on renonce à quoi que ce soit dans les multiples facettes de ce qui constitue nos identités individuelles.
Troisièmement, la modernité se caractérise précisément par la reconnaissance et la valorisation de la pluralité des éléments qui constituent l'identité individuelle. Nos sociétés se composent de personnes qui se définissent par des genres (je suis femme ou homme, hétérosexuel ou homosexuel), par des lignées familiales (je suis fils ou fille d'un tel dont j'ai hérité bien des choses), par des origines géographico-culturelles (je suis de telle origine qui a forgé une partie de mes goûts, de mes habitudes, de mes sensations, de mes croyances), parfois par des lieux de vie ou encore par des professions, bref par l'appartenance à des communautés multiples. La communauté nationale en fait bien entendu partie. Je suis aussi français, pétri d'une histoire qui a eu ses hontes et ses gloires. Je me sens également «chez moi» en France, j'aime mon pays et, lorsque je regarde une compétition sportive, je peux dire «que le meilleur gagne», mais je vibre évidemment pour l'équipe de France... Cette communauté nationale me constitue, mais elle n'est pas et ne saurait être l'unique, ni même la principale de mes appartenances, en tout cas pas si elle écrase toutes les autres. La modernité, c'est la pluralité des identités. Certes, l'époque actuelle se caractérise incontestablement par un déficit d'identité commune et par un questionnement sur le désir et sur les conditions du vivre ensemble. Mais l'identité nationale n'en est pas le remède, c'est un plat réchauffé devenu rance, c'est une idée étriquée.
Enfin, quatrièmement, la France n'est pas une «nation» préconstituée qui serait menacée par des éléments exogènes appelés «immigrés». C'est une pure illusion et un mensonge historique. Il faut regarder la France de 2007 pour ce qu'elle est : une société multiraciale et en partie multiculturelle. Et il faut cesser de considérer que l'immigration est en soi un «problème». Comme l'ont montré les historiens, la France est un pays d'immigration, qui n'a cessé de se constituer dans et par les millions d'immigrants qui sont venus s'y installer et y faire famille. L'immigration a toujours été une chance et une ressource. Aujourd'hui encore, la France doit son dynamisme démographique aux dernières vagues d'immigrants. Et ce qui a permis à ce «creuset français» d'exister et de réussir, ce n'est pas l'adhésion à la mythologie nationaliste ni la lecture émerveillée des aventures d'Astérix le Gaulois ... C'est la capacité du pays à les intégrer économiquement, scolairement et politiquement. Dès lors la question n'est plus d'interroger le «désir d'intégration» des immigrés (pourquoi croit-on qu'ils ont migré ? Pour rester en marge des autres ?), mais d'interroger le projet de la société d'accueil. Sommes-nous capables de réinventer un système économique qui donne une place à tout le monde ? Sommes-nous capables de comprendre que l'école ne peut pas être la matrice de la citoyenneté si elle ne fait que reproduire et sanctionner les inégalités de départ entre les familles ? Sommes-nous capables de réinventer un compromis républicain qui respecte la pluralité des identités tout en donnant à chacun le désir et les moyens de participer à l'écriture d'un destin collectif ?
C'est sur des questions constructives de ce genre que l'on aimerait entendre réfléchir celles et ceux qui prétendent présider à notre devenir, plutôt que de les voir, à l'image de messieurs Le Pen, de Villiers et désormais Sarkozy, instrumentaliser les peurs de nos concitoyens, au risque de les figer davantage encore et de finir par nous dresser les uns contre les autres.

Soeur Kima cite"sarko va passer car les français sont fachos tout bas ils pensent comme sarko regardez comme les electeurs de lepen se sont ruer sur lui!!!
comme d'hab kles immigres les etrangers les banlieues ont etaient stigmatiser et doigtés comme les coupables des maux de la france
perso je m'en fous car je suis française mais mes freres immigres eux (sans papiers) vont souffrir
et nous allons tous souffrir d'ailleurs!

Nous allons tous souffrir,certes mais les premiers en ligne de mire sont les français,la remise de cause de Mai 68 concerne les droits sociaux du peuple français.D'ailleurs,il est en grande contradiction car il rend à la France ce que le pays lui a donner,mais il doit cela aux luttes des français pour des acquis sociaux,pour des droits qui font qu'un petit hongrois ose dire un jour qu'il veut devenir Président de la France.
Si la France devient un état policier,les immigrés peuvent toujours aller labourer la terre chez eux,mais les français que feront -ils? fuirent ,aller à leur tour faire les immigrés ailleurs ? Tu vois Kima que tu n'es pas à l'abris
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Messagepar biko » Sam Mai 05, 2007 10:10 pm

Salam


L'esprit colonialiste existe bel et bien encore dans la tete des français.D'ailleurs faut pas etre un génie pour voir ce qui se passe actuellement dans ce pays ou nos anciens ont laissés femmes et enfants pour défendre la France.A l'époque ces africains qui etaient français n'etaient pas reconnus comme tels malgré leur amour pour la mère patrie.On les nommais tout simplement les tirailleurs africains ou plus connus sous tirailleurs Sénégalais.Un petit rappel historique au passage:Après un décret de Napoleon III de 1857, Le gouverneur Louis Faidherbe crée le corps de tirailleurs sénégalais composé en totalité de soldats noirs de l’Afrique occidentale française.

Depuis, des dizaines de milliers de soldats noirs sénégalais, maliens, ou mauritaniens se sont trouvés à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux, pour se battre sur tous les fronts d’extension de l’empire, et plus tard sur ceux de la défense de la république française.

Leur bravoure, résistance et loyauté envers la France étaient légendaires et ils ont fait couler beaucoup d’encre. Par contre la récompense reçue laisse à désirer. Aujourd’hui en France, leur descendance est cantonnée dans des zones de non droit, privée d’une égalité de chance, première fondement d’une république qu’ils ont jadis défendue, et comme comble de l’ironie, un magyar, fils d’un légionnaire hongrois, doute de leur francité et de leur attachement a la France.

Les survivants de ces tirailleurs ont certainement pensé aux allemands, alliés des hongrois, quand ils ont entendu ce tirailleur de la 25eme heure traiter leur descendance de racaille. Ces allemands qui les considèrent eux comme des barbares.
Pourquoi ce petit fils d'allié allemand qui est Sarko ose viser la magistrature supreme de la France et qu'il traite les descendants des tirailleurs africains de racailles,eux qui ont combattus pour la france?
Pourquoi etouffe t-on l'histoire? elle derange.Pour ceux qui en savent quelque chose,le silence est règle d'or et ceux qui ignorent tout de l'histoire de la France chantent dans les rues que les africains sont les maux de la France.Mais perso,je les comdamnes pas car l'histoire de la France est tres sale et la seul lueure qui fais la gloire de la france et l'aide de l'Afrique à ce pays colonisé par l'Allemagne.
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Messagepar doudou » Dim Mai 06, 2007 1:56 am

Peut etre que je choquerai plus d'un ici mais je crois fortement que la France est resté de par ses mouvements réactionnaires un pays où il y a de très forts relents racistes et xénophobes. Mais ce qui différencie les français des autres c'est que c'est plus sournois. Il est rare de voir un français dire publiquement qu'il est raciste... Le raciste est pourtant une chose exprimée et extériorisée par des sentiments.

Ce pays a été faconnée par les français de métropole et ceux des colonies. Un jour un collègue dont le père est autrichien a commencé de discourir sur l'immigration africaine et le fait que la France ne peut accueillir la misère africaine. Alors calmement, je lui ai démontré le pourquoi de sa présence à cette table de la cantine dans le 14 ème. Je lui ai expliqué comment, moi j'ai perdu deux grands-pères venus défendre ce pays afin que son père ex-nazi puisse venir manger le pain que mes grands-parents ont préparé...

Cela montre aussi une situation cocasse à laquelle chaqu'un d'entre-nous y est confrontée journalièrement. Quand on va dans une administration et qu'on a la peau noire, de manière quasi systématique, on me demande un titre de séjour comme si un noir ne peut être qu'un étranger...dans son propre pays !!!
On nous renvoie toujours et systématiquement à l’extranéité comme immigrés, antillais, africains, etc.

J’imagine ce que cela doit être pour nous, les immigrants et fils d’immigrants qui sont nés là. Des propos comme ceux tenus par Sarkozy en France sur les banlieusards Racailles, n’auraient pas eu leur place dans aucun autre pays sans susciter l'indignation de la France bien pensante. Au Canada par exemple, Sarko aurait été déstitué de ses fonctions et poursuivi immédiatement en cours et accusé à payer une lourde amende et ce, parce qu’il existe des politiques d’intégration qui sont à la fois efficaces et stimulantes pour toute la communauté immigrantes, malgré les événements post 11septembre 2001.

Malheureusement, les technocrates et phallocrates de la France moderne héritent d’un laxisme terrible face à des événements tels comme en font la preuve Sarkozy et cie, en adoptant cette politique et attitude d’aveugles et de non-réponse face à des actes et des propos de cette envergure.

Discriminations et positivité de la discrimination ?

Tous les actes de discriminations au début ne sont pas obligatoirement racistes mais le deviennent inéluctablement. Combattre le racisme revient à lutter contre la pluie qui tombe et cela peut prendre beaucoup de temps. Alors que la lutte contre les discriminations permet d’équiper rapidement les gens avec'est un parapluie. Aux Etats-Unis, ils ne luttent pas contre le racisme, mais ils sont armés juridiquement contre les actes discriminatoires. En France, on a essayé de lutter contre le racisme et l’on voit bien, aujourd’hui, que se contenter de crier que les races n’existent pas ne suffit pas. Depuis, on n’a pas développé de véritable politique publique de lutte contre les discriminations.

Prenons un exemple concret. En 2005, des logements ont brûlé. Les médias ont parlé de sans-papiers, d’immigrés… alors qu’il y avait dans ces taudis des gens qui travaillaient à la mairie de Paris, qui avaient les moyens de se loger. Ils sont morts, non par manque de revenus, mais parce qu’ils avaient la peau noire. Pour cette raison, on leur a fermé la porte de l’accès au logement.

Race et Factualité

La couleur de la peau est une donnée factuelle. Si une discrimination s’effectuait sur la taille des pieds, je demanderais que l’on fasse des statistiques sur la taille des pieds parce que c’est une donnée factuelle, aussi dérisoire que la couleur des cheveux ou des yeux. Mon problème, ce n’est pas les Noirs, mais la société qui considère les “Noirs comme Noirs”. La définition du Noir est celle que Jean Paul Sartre donnait quand il parlait des Juifs : “Est noir celui que les autres prennent pour noir.” Ce n’est pas du tout une question d’essentialité mais les Noirs sont discriminés à cause de la couleur de leur peau. On les renvoie toujours à l’extranéité comme immigrés, antillais, africains, etc.

Tentative de Négationnisme

Quand j’entends l'exe ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, dans un discours à Agen, tenir des propos aussi abjects que ”plutôt que de s’intégrer par le travail, certains préfèrent se réfugier dans les replis de l’histoire à travers une dette imaginaire”, je reste pantois et coi. De quelle dette imaginaire parle-t-il ? Le crime a été imaginaire, lui aussi ?
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Messagepar La Négritude » Dim Mai 06, 2007 11:53 am

coolmiss a écrit:
fofana a écrit:C'est à un débat tendu, ponctué d'échanges musclés, auquel se sont livrés mercredi soir Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, à l'occasion d'un affrontement télévisé de plus de deux heures trente, le plus long de l'histoire.

Ce soir, le masque est tombé et nous avons pu voir un Nicolas Sarkozy en permanence sur la défensive, à la fois imprécis comme sur le nucléaire ou indécent comme sur les enfants handicapés.

Ségolène Royal a fait preuve ce soir d'autorité et de compétence, de cohérence et de courage. Ce débat, tant attendu, aura été utile. Ségolène Royal a pu faire la différence


Non! je n'ai pas trouvé le debat passionnant et je n'ai pas trouvé sa prestation géniale. tout ce qu'on reprochait à sarko, elle a fait hier soir ( énervée, agressive), elle a loupé quelques occasions de le remettre à sa place.


Ah bon ? Enfin, c'est selon sa sensibilité, parce que Ségolène a tellement tellement destabilisé Sarkonazy que ce dernier a dit "ce que je propose moi est pire... euh" ce à quoi Ségolène répond "on voit bien qu'avec vous tout est possible, même le pire". Ce n'est pas trop fort ça ? Et sur le truc du nucléaire ? Ségolène lui a appris ce que c'est qu'une centrale nucléare et un réacteur. Sans oublie sa colère sur les propos de sarkonazy sur les handicapés. Elle avait créé plus de 7200 postes pour venir en aide aux handicapés quand elle était ministre, et c'est la droite avec sarkozy en 2002 qui les ont supprimés, et elle lui a dit qu'il ment et que c'est mépriser les handicapés avec le discours qu'il ose tenir aujourd'hui. Ce n'est pas fort ça ? Il faut arrêter un peu, essayons d'être objectifs même si on est pas pour Ségolène !!!

Sarkonazy, tu ne passeras pas, si tu passes, ta france on la mettra à feu et à sang : faudra tout casser et brûler une fois pour toute !!!

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Messagepar kima » Dim Mai 06, 2007 9:25 pm

biko a écrit:Salam


L'identité nationale n'est pas un tabou que ses promoteurs auraient le courage d'enfreindre. Voici au contraire près de vingt-cinq ans que l'on ne cesse d'en parler dans le débat public français. L'extrême droite s'en est emparée au début des années 80, et c'est son fonds de commerce depuis lors. Mais une partie de la droite y a toujours été sensible, et a toujours tiré sur cette corde dans un but électoraliste. A-t-on oublié les petites phrases sur «le seuil de tolérance dépassé» et sur «le bruit et les odeurs», prononcées en juin 1991 par... Jacques Chirac ? La droite n'en a du reste pas le monopole complet, comme les propos d'un Georges Frêche (président de la région Languedoc-Roussillon, laborieusement exclu par le Parti socialiste) en ont depuis longtemps témoigné. La stratégie de Nicolas Sarkozy n'abuse donc personne.
Que cette stratégie soit électoralement payante est probable. Un récent sondage (13-15 mars) indique ainsi que les sympathisants du Front national approuvent l'idée d'un ministère de l'Identité nationale quasi unanimement et que ceux de l'UMP la soutiennent à plus de 80 %. Suivent les sympathisants de l'UDF qui sont d'accord à environ 60 %, tandis que la plupart des sympathisants des partis de gauche désapprouvent. Ainsi la peur et le repli sur soi menaceraient de l'emporter chez une majorité de nos concitoyens, pourtant pas tous xénophobes. Aussi voudrait-on donner quatre arguments supplémentaires pour les convaincre que cette idée d'un ministère de l'Identité nationale et/ou de l'Immigration constitue une terrible régression.
Premièrement, qu'on le veuille ou non, l'idée d'un ministère de ce type rappelle une autre période de l'histoire de France : les années 30. Appelés pour reconstruire et repeupler la France après la boucherie de 14-18, les étrangers étaient plus de 3 millions à travailler dur dans la France de l'époque, Italiens et Polonais en tête. Mais quand vint la crise, le chômage, la misère et la délinquance, alors on ne voulut plus des «métèques». La xénophobie populiste se déchaîna, au nom de... l'identité nationale menacée. Les étrangers furent ainsi les boucs émissaires de la crise et de ce que certains appelaient (déjà) le «déclin de la France»..., avant que le vieil antisémitisme revienne se mêler à la partie et que le régime de Vichy réalise finalement la synthèse de tous les racismes au nom de (déjà aussi) «la France aux Français». Rappeler cela, ce n'est pas faire un procès d'intention à quiconque, mais signifier qu'on ne peut prétendre puiser en toute innocence ces expressions dans la mémoire collective.
Deuxièmement, après le sommet de barbarie que fut la Seconde Guerre mondiale, il se trouva une génération d'hommes et de femmes politiques pour comprendre que c'étaient notamment les idéologies nationalistes qui nous y avaient menés. Ceux-là inventèrent le rêve européen et commencèrent à le faire exister. Ce rêve est aujourd'hui en panne. Mais la voie du progrès demeure celle qu'ils tracèrent : le dépassement des nationalismes, la recherche d'une identité commune qui fasse que l'on puisse se reconnaître les uns les autres, les uns dans les autres, sans que cela implique que l'on renie ou que l'on renonce à quoi que ce soit dans les multiples facettes de ce qui constitue nos identités individuelles.
Troisièmement, la modernité se caractérise précisément par la reconnaissance et la valorisation de la pluralité des éléments qui constituent l'identité individuelle. Nos sociétés se composent de personnes qui se définissent par des genres (je suis femme ou homme, hétérosexuel ou homosexuel), par des lignées familiales (je suis fils ou fille d'un tel dont j'ai hérité bien des choses), par des origines géographico-culturelles (je suis de telle origine qui a forgé une partie de mes goûts, de mes habitudes, de mes sensations, de mes croyances), parfois par des lieux de vie ou encore par des professions, bref par l'appartenance à des communautés multiples. La communauté nationale en fait bien entendu partie. Je suis aussi français, pétri d'une histoire qui a eu ses hontes et ses gloires. Je me sens également «chez moi» en France, j'aime mon pays et, lorsque je regarde une compétition sportive, je peux dire «que le meilleur gagne», mais je vibre évidemment pour l'équipe de France... Cette communauté nationale me constitue, mais elle n'est pas et ne saurait être l'unique, ni même la principale de mes appartenances, en tout cas pas si elle écrase toutes les autres. La modernité, c'est la pluralité des identités. Certes, l'époque actuelle se caractérise incontestablement par un déficit d'identité commune et par un questionnement sur le désir et sur les conditions du vivre ensemble. Mais l'identité nationale n'en est pas le remède, c'est un plat réchauffé devenu rance, c'est une idée étriquée.
Enfin, quatrièmement, la France n'est pas une «nation» préconstituée qui serait menacée par des éléments exogènes appelés «immigrés». C'est une pure illusion et un mensonge historique. Il faut regarder la France de 2007 pour ce qu'elle est : une société multiraciale et en partie multiculturelle. Et il faut cesser de considérer que l'immigration est en soi un «problème». Comme l'ont montré les historiens, la France est un pays d'immigration, qui n'a cessé de se constituer dans et par les millions d'immigrants qui sont venus s'y installer et y faire famille. L'immigration a toujours été une chance et une ressource. Aujourd'hui encore, la France doit son dynamisme démographique aux dernières vagues d'immigrants. Et ce qui a permis à ce «creuset français» d'exister et de réussir, ce n'est pas l'adhésion à la mythologie nationaliste ni la lecture émerveillée des aventures d'Astérix le Gaulois ... C'est la capacité du pays à les intégrer économiquement, scolairement et politiquement. Dès lors la question n'est plus d'interroger le «désir d'intégration» des immigrés (pourquoi croit-on qu'ils ont migré ? Pour rester en marge des autres ?), mais d'interroger le projet de la société d'accueil. Sommes-nous capables de réinventer un système économique qui donne une place à tout le monde ? Sommes-nous capables de comprendre que l'école ne peut pas être la matrice de la citoyenneté si elle ne fait que reproduire et sanctionner les inégalités de départ entre les familles ? Sommes-nous capables de réinventer un compromis républicain qui respecte la pluralité des identités tout en donnant à chacun le désir et les moyens de participer à l'écriture d'un destin collectif ?
C'est sur des questions constructives de ce genre que l'on aimerait entendre réfléchir celles et ceux qui prétendent présider à notre devenir, plutôt que de les voir, à l'image de messieurs Le Pen, de Villiers et désormais Sarkozy, instrumentaliser les peurs de nos concitoyens, au risque de les figer davantage encore et de finir par nous dresser les uns contre les autres.

Soeur Kima cite"sarko va passer car les français sont fachos tout bas ils pensent comme sarko regardez comme les electeurs de lepen se sont ruer sur lui!!!
comme d'hab kles immigres les etrangers les banlieues ont etaient stigmatiser et doigtés comme les coupables des maux de la france
perso je m'en fous car je suis française mais mes freres immigres eux (sans papiers) vont souffrir
et nous allons tous souffrir d'ailleurs!

Nous allons tous souffrir,certes mais les premiers en ligne de mire sont les français,la remise de cause de Mai 68 concerne les droits sociaux du peuple français.D'ailleurs,il est en grande contradiction car il rend à la France ce que le pays lui a donner,mais il doit cela aux luttes des français pour des acquis sociaux,pour des droits qui font qu'un petit hongrois ose dire un jour qu'il veut devenir Président de la France.
Si la France devient un état policier,les immigrés peuvent toujours aller labourer la terre chez eux,mais les français que feront -ils? fuirent ,aller à leur tour faire les immigrés ailleurs ? Tu vois Kima que tu n'es pas à l'abris
bonsoir a tous
tout d'abord pour dire qu'ici mes freres mes sooeurs et moi sommes immensement tristes dela defaite à tel point que nous avons pleurer!


pour te repondre tres cher cousin biko

la façon de parler de sego je ne suis pas la seule a le dire
certes elle a des arguments (ya plutot interet en politique!) mais comment dire je ne trouve peut etre pas le bon mot qui sait mais ce qu'elle n'a pas on dirait c'est cette qualité ou certain diront plutot don d"envouterl" le public de l'embobiner comme le fait si bien lepen ou sarko ou bien les leaders neonazis que l'on connnait tous
je ne dis pas que cela est bien car dans le fond c'est nul mais depuis quand la politique est prude et innocente!
n'oublions pas non plus et c'est pas moi qui le dit que pendant un certain temps sa campagne a connu un moment de flottement que nicolas sarko a exploité!
je dis aussi dans un de mes threads que cette femme a du elle meme s'imooser (difficelment) dans son propre parti et que beaucoup de socialistes avaient appeleé à ne pas voter segolene (ex allégre)


quant à sa proposition pour les femmes flics nul necessite de rappeler le contexte car je l'ai moi meme preciser au prealable et j'ai citer comme toi le canada mais aussi l'argentine et j'ai aussi souligner la meme proposition pour les pays bas !
et pyuis on sait tous qu'en politique une idee a la valeur de la maniere dont on la defend et dont elle est presentée!

certes sego est cultivée et a un lourd cv mais aujourd'hui la majorite des gens veulent autre chose: des gens qui leur disent ce qu'ils veulent quand ils veulent quitte à ce que ce soit un mensonge! c'est triste c'est vrai mais c'es l averite ils veulent aussi des gens des exemples qu'ils aiment les comforter d&ans leurs idees et sarko a su cerbner cela en s'entourant de "star" de pacotilles millionnaire et si aimés tels que johnny mimi mathy reno clavier etc! si les français se soucier des bagages intellectuels et de l'experience la france auraity un autre visage aujourd'hui! cette campagne a ete plus su style theatrale que profond! comme d'hab on a peu parler du chomage mais d'identite nationale et d'immigration voir meme d'egorgement de moutons dans les baignoires c'est dire ....

de plus quand je dis facho croyez moi j'habite en picardie dans un hameau de 600 ames et je ressens et vis la france profonde tous les jours et je savais que cet homme passerait au faite que les gens se taisent à mon passage , que les discours et les arguments fallacieux avancés!
chez moi resultat au 1er tour: sarko , lepen, de villiers et royal!!!!
et je suis desole le sfrançais sont pas tres malins et oubliesnt tres vite leur histoire.....mais comme tu le dis ils s'en rendront compte tres vite car ils verront que sarko c'est de la poudre d'escampette et de la fausse magie
il fera RIEN de magique
avez vous ecouter son discours d'il y a 5 minutes il parle de rassemblement comment ose t il? apres toutes ces divisions des français!
ce mec est un danger et on va s'en apercevoir tres tres vite! et tous !
et j'ai d'ailleurs aussi preciser que sarko allait nuire a tout le monde meme à moi et qu'on allait tous "souffrir"
mais il serait hypocrite de dire que le français de souche souffrirar ou sera plus stigmatisqer que moi noire soninke musulmane et encore moins un noir ou une noire sans papiers (a savoir dans le sens sans droits ici ).car je suis desole quoiqu'il fasse il ne m'elevera jamais mon droit de vote car j'existe et les sans papiers non je sais de quoi je parle 50% de mes cousins le sont et franchement je n'ai pas cette meme peur de prendre le train ou de me faire controler ou de me faire expulser desolé dire le contraire serait mensonger....
mais bien entendu nous allons "tous souffrir" car comme tu le dis si bien le projet sarko est un projet contre tous !
voila
ce qui est sur c'est que là la france va vraiment droit dans le mur et que tant mieux que ce soit fini comme le dit cool miss car là on en pouvait plus!
alors sur le plan politique rendez vous pour les legislatives!!!!
apres tout meme deg gaulle disait que le sfrançais etaient de veaux!
pas grave c'est le mektoub restons vigilants soyons actifs et reagissons !!!!
kima
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