La jeunesse soninkée et la politique

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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar biko » Mer Mai 21, 2008 6:53 pm

À Paris, la mairie organise un référendum sur le droit de vote des étrangers

Tous résidents, tous égaux ? Pas vraiment. Ainsi, la Ligue des droits de l'homme a lancé, le 19 mai 2008, sa quatrième campagne de votation citoyenne, réclamant le droit de vote des étrangers non ressortissants de l’Union européenne pour les élections locales. Un référendum symbolique se tiendra tout au long de la semaine à Paris.

Parisiens, êtes-vous favorable au droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ? » Telle est la question que la mairie de Paris va poser tout au long de cette semaine aux habitants de la capitale, au cours d'un référendum symbolique. Cette initiative, proposée au niveau national par le collectif « Votation citoyenne », a mis en place, lundi 19 mai 2008, environ 250 bureaux de vote, notamment sur le parvis de l'Hôtel de Ville (4e), place Jules-Joffrin (18e), au Trocadéro (16e), devant l'Assemblée nationale (7e), devant la gare Montparnasse (15e) ou encore place de la Bastille. D'autres municipalités franciliennes, comme Bagneux (Hauts-de-Seine), participent à cette initiative. Les résultats nationaux seront proclamés le 27 mai.

Le but de ce référendum symbolique ? Réclamer le droit de vote des étrangers non ressortissants de l’Union européenne pour les élections locales. « Les individus doivent pouvoir exercer leurs droits citoyens partout où ils se trouvent et s’installent », explique la LDH. Ce droit, accordé aux citoyens de l’Union depuis le traité de Maastricht en 1992, n’a plus bougé depuis. Il est temps de le faire évoluer, en même temps qu'évoluent les flux de populations, de plus en plus nombreux. Puisque que le gouvernement s'emploie à des réformes institutionnelles, faisons les choses correctement et approfondissons la démocratie en incluant dans cette réforme le droit de vote pour les résidents étrangers, tel est le message de « Votation citoyenne ».

Plusieurs pays européens, tels la Belgique, l'Estonie, la Hongrie, le Luxembourg et la Slovaquie, permettent déjà à tous les résidents étrangers de voter aux élections locales. Au Danemark, en Finlande, en Irlande, en Lituanie, aux Pays-Bas, en Slovénie et en Suède, les étrangers sont également éligibles. Au total, dans l’Union européenne, 17 pays sur 27 ont une législation plus avant-gardiste que la France en la matière.

Vous pouvez signer la pétition en ligne (http://www.paris.fr) ou vous rendre dans les différents lieux parisiens et mairies d’arrondissement qui accueillent l’opération.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar biko » Mer Mai 21, 2008 6:57 pm

Le Cameroun accepte les tests ADN

C'était la raison du séjour de Brice Hortefeux au Cameroun, même si le choix de la date (jour de la fête nationale) n'est sans doute pas anodin.

Les observateurs de la vie politique camerounaise ont eu la surprise de voir le ministre de l’immigration et de l’identité nationale présent à Yaoundé, la capitale camerounaise, à l’occasion des cérémonies du 20 mai, jour de fête nationale.

Brice Hortefeux est reparti sur Paris avec une bonne nouvelle : le Cameroun a en effet accepté que ses ressortissants candidats au regroupement familial subissent les fameux tests ADN, qui avaient créé tant de polémique il y a quelques mois en Afrique et en France (Carla Bruni, qui n’était pas encore Madame Sarkozy, avait elle-même pris part aux protestations). Les tests ADN seront expérimentés pour la première fois à partir de septembre 2008 dans les pays qui ont donné leur accord (entre neuf et douze pays sur trois continents). D’après le Quai d'Orsay, 70 % des actes d'état civil soumis aux consulats français de Yaoundé et de Douala à l'appui de demandes de regroupement familial seraient des faux.

"Je crois que nous sommes d'accord pour l'essentiel. Je pense qu'il n'est pas bon que nos jeunes partent à l'aventure dans des conditions qui ne peuvent mener qu'à l'échec. Il faut décourager ces tentatives" a dit le président camerounais sans doute soucieux de se rapprocher de Paris. En effet, après la grave crise sociale et politique qui a causé selon les associations une centaine de morts, l'ambiance est loin d'être au beau fixe à Yaoundé. A la suite des émeutes, le président camerounais a fait modifier la constitution afin de pouvoir briguer un nouveau mandat en 2011. Il a couplé la modification de la constitution à une opération "mains propres" ("épervier" comme on la surnomme localement) qui a vu l'arrestation de plusieurs pontes du régime, dont un ancien ministre des finances.

Pour en revenir aux tests ADN, il faut souligner que la loi sur les tests ADN avait été vidée de sa substance après les protestations massives venues de France et d’Afrique.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar biko » Mer Mai 21, 2008 7:32 pm

L'ambassadeur du Mali juge "légitime" la revendication de régularisation

Depuis le 15 avril, près de 1 000 travailleurs sans papiers se sont mis en grève en Ile-de-France pour réclamer leur régularisation. Selon la CGT, qui soutient leur action, 70 % d'entre eux sont maliens. Dans un entretien au Monde, Mohamed Salia Sokona, ambassadeur du Mali à Paris, demande à la France d'être "humaine" dans le traitement des dossiers de ses ressortissants.

Comment percevez-vous le mouvement des travailleurs sans papiers ?

Je ne peux pas rester indifférent face à une telle situation. Il y a des gens qui ont du travail et qui veulent sortir de cette situation inconfortable. Nous sommes très solidaires de leur revendication légitime, qui est la régularisation. Nous ne demandons pas l'impossible.

Le gouvernement français s'est dit prêt à régulariser "au cas par cas". Le regrettez-vous ?
L'essentiel pour nous, c'est que le gouvernement français puisse examiner les dossiers avec un côté humanitaire : c'est quelque chose qu'on pourrait saluer.

C'est ce qui pourrait vous inciter à signer les "accords de gestion concertée des flux migratoires" avec Brice Hortefeux, ministre de l'immigration ?
Nous sommes en pleine négociation. Il n'y a aucune précipitation. Mais je tiens à dire que nous avons toujours été contre l'immigration clandestine. Il faut que les compatriotes comprennent qu'ils doivent être en règle dans le pays d'accueil.

Ceux de vos compatriotes qui viennent en France font-ils le bon choix ?
Ils ne vont pas forcément trouver un eldorado. Mais ces gens qui viennent ici, avez-vous vu dans quelle souffrance ils vivent pour nourrir leur famille ? Ils font beaucoup pour le développement économique du pays : c'est remarquable !

Je dois préciser que leur départ n'est pas toujours lié à une raison économique, c'est très culturel aussi chez nous de partir : ça forge l'homme.

Vous ne souhaitez pas les retenir ?
Nous oeuvrons pour qu'ils ne soient plus tentés par le départ. Et, pour ceux qui sont loin du pays, il nous faut trouver des projets afin qu'ils reviennent investir et s'installer chez eux. Nous y parviendrons.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar Fatoumata Camara » Jeu Mai 22, 2008 12:05 am

biko a écrit:L'ambassadeur du Mali juge "légitime" la revendication de régularisation

Depuis le 15 avril, près de 1 000 travailleurs sans papiers se sont mis en grève en Ile-de-France pour réclamer leur régularisation. Selon la CGT, qui soutient leur action, 70 % d'entre eux sont maliens. Dans un entretien au Monde, Mohamed Salia Sokona, ambassadeur du Mali à Paris, demande à la France d'être "humaine" dans le traitement des dossiers de ses ressortissants.

Comment percevez-vous le mouvement des travailleurs sans papiers ?

Je ne peux pas rester indifférent face à une telle situation. Il y a des gens qui ont du travail et qui veulent sortir de cette situation inconfortable. Nous sommes très solidaires de leur revendication légitime, qui est la régularisation. Nous ne demandons pas l'impossible.

Le gouvernement français s'est dit prêt à régulariser "au cas par cas". Le regrettez-vous ?
L'essentiel pour nous, c'est que le gouvernement français puisse examiner les dossiers avec un côté humanitaire : c'est quelque chose qu'on pourrait saluer.

C'est ce qui pourrait vous inciter à signer les "accords de gestion concertée des flux migratoires" avec Brice Hortefeux, ministre de l'immigration ?
Nous sommes en pleine négociation. Il n'y a aucune précipitation. Mais je tiens à dire que nous avons toujours été contre l'immigration clandestine. Il faut que les compatriotes comprennent qu'ils doivent être en règle dans le pays d'accueil.

Ceux de vos compatriotes qui viennent en France font-ils le bon choix ?
Ils ne vont pas forcément trouver un eldorado. Mais ces gens qui viennent ici, avez-vous vu dans quelle souffrance ils vivent pour nourrir leur famille ? Ils font beaucoup pour le développement économique du pays : c'est remarquable !

Je dois préciser que leur départ n'est pas toujours lié à une raison économique, c'est très culturel aussi chez nous de partir : ça forge l'homme.

Vous ne souhaitez pas les retenir ?
Nous oeuvrons pour qu'ils ne soient plus tentés par le départ. Et, pour ceux qui sont loin du pays, il nous faut trouver des projets afin qu'ils reviennent investir et s'installer chez eux. Nous y parviendrons.

Ahhh ça change des conneries de wade le mytho.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar biko » Dim Mai 25, 2008 4:25 pm

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L’Europe harmonise les conditions d’expulsion des sans-papiers

Le parlement des 27 doit voter « la directive retour » en juin

Les ambassadeurs permanents de l’Union Européenne ont accepté jeudi, à Bruxelles (Belgique), les termes d’un projet de loi régissant la détention et l’expulsion des clandestins. Selon le texte, les sans-papiers ne pourront être retenus plus de 18 mois et, en cas d’« éloignement » forcé, ils seront bannis du territoire européen pour cinq ans. Des mesures qui divisent les euro-députés.
Expulsons, mais tous de la même façon. On pourrait résumer ainsi le contenu du projet de loi sur l’« éloignement » des sans-papiers, que les ambassadeurs permanents de l’Union Européenne (UE) à Bruxelles (Belgique) ont approuvé jeudi. « Cette directive (loi européenne, ndlr) établira une série de règles communes applicable aux nationaux des pays tiers résidant illégalement sur le territoire des Etats membres », précise un communiqué du Conseil des ministres de l’UE.

Détention « aussi courte que possible »

« Cette directive répond au besoin d’avoir des règles communes pour le retour avec la transformation de l’Europe en une zone sans frontières intérieures dotée d’une politique d’immigration commune », ajoute le document. Selon « la directive retour », le départ d’un clandestin doit être volontaire mais aussi forcé.

Dans ce deuxième cas, l’immigré clandestin verra sa reconduite à la frontière assortie d’un bannissement du sol européen pour cinq ans - une mesure qui concerne également les enfants. Quant à la détention précédant le renvoi, elle devra être « aussi courte que possible », en particulier pour les enfants - dont ceux qui sont non-accompagnés ne pourront par ailleurs plus être expulsés.

« Décisions au cas par cas »

Le projet de loi prévoit des centres de détention spécifiques pour les clandestins. Ils pourront être retenus au maximum six mois mais un prolongement jusqu’à 18 mois n’est pas à exclure si, par exemple, le sans-papier risque de s’enfuir ou si son pays d’origine refuse de l’accueillir. A noter que les 27 devront accorder un droit de recours aux immigrés illégaux s’opposant à leur expulsion.

Se voulant rassurant, le Conseil des ministres de l’UE précise que « la détention ne sera autorisée que lorsque d’autres dispositions moins coercitives n’auront pu être utilisées et [qu’elle] nécessitera un ordre écrit indiquant les motivations ». Et de souligner que « les décisions qui seront prises dans le cadre de cette directive le seront au cas par cas et sur la base de critères objectifs ».

Les eurodéputés socialistes amendent

Reste à savoir si cela suffira à rassurer les ministres de l’Intérieur des 27, qui doivent valider le texte, et surtout le parlement européen, qui doit le voter en juin. L’instance est en effet divisée sur ce dossier. Le mois dernier un projet d’accord du même type que la « directive retour » avait été rejeté par les 27 mais aussi par de nombreux parlementaires. Le nouveau texte pourrait connaître le même sort.

Les eurodéputés socialistes ont déjà préparé plusieurs amendements destinés à plafonner la durée de détention à six mois et à garantir des protections pour les sans-papiers expulsables. L’adoption de ces modifications entraînerait une révision du projet de loi par les 27. Une scenario qui pourrait ne pas arranger les affaires de la France, qui remplace en juin la Slovénie à la tête de l’UE et entendait mettre en place « un pacte sur l’immigration ». Un autre sujet de division de l’Union.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar Bathily Sempera » Lun Mai 26, 2008 8:21 pm

biko a écrit:Image
L’Europe harmonise les conditions d’expulsion des sans-papiers

Le parlement des 27 doit voter « la directive retour » en juin

Les ambassadeurs permanents de l’Union Européenne ont accepté jeudi, à Bruxelles (Belgique), les termes d’un projet de loi régissant la détention et l’expulsion des clandestins. Selon le texte, les sans-papiers ne pourront être retenus plus de 18 mois et, en cas d’« éloignement » forcé, ils seront bannis du territoire européen pour cinq ans. Des mesures qui divisent les euro-députés.
Expulsons, mais tous de la même façon. On pourrait résumer ainsi le contenu du projet de loi sur l’« éloignement » des sans-papiers, que les ambassadeurs permanents de l’Union Européenne (UE) à Bruxelles (Belgique) ont approuvé jeudi. « Cette directive (loi européenne, ndlr) établira une série de règles communes applicable aux nationaux des pays tiers résidant illégalement sur le territoire des Etats membres », précise un communiqué du Conseil des ministres de l’UE.

Détention « aussi courte que possible »

« Cette directive répond au besoin d’avoir des règles communes pour le retour avec la transformation de l’Europe en une zone sans frontières intérieures dotée d’une politique d’immigration commune », ajoute le document. Selon « la directive retour », le départ d’un clandestin doit être volontaire mais aussi forcé.

Dans ce deuxième cas, l’immigré clandestin verra sa reconduite à la frontière assortie d’un bannissement du sol européen pour cinq ans - une mesure qui concerne également les enfants. Quant à la détention précédant le renvoi, elle devra être « aussi courte que possible », en particulier pour les enfants - dont ceux qui sont non-accompagnés ne pourront par ailleurs plus être expulsés.

« Décisions au cas par cas »

Le projet de loi prévoit des centres de détention spécifiques pour les clandestins. Ils pourront être retenus au maximum six mois mais un prolongement jusqu’à 18 mois n’est pas à exclure si, par exemple, le sans-papier risque de s’enfuir ou si son pays d’origine refuse de l’accueillir. A noter que les 27 devront accorder un droit de recours aux immigrés illégaux s’opposant à leur expulsion.

Se voulant rassurant, le Conseil des ministres de l’UE précise que « la détention ne sera autorisée que lorsque d’autres dispositions moins coercitives n’auront pu être utilisées et [qu’elle] nécessitera un ordre écrit indiquant les motivations ». Et de souligner que « les décisions qui seront prises dans le cadre de cette directive le seront au cas par cas et sur la base de critères objectifs ».

Les eurodéputés socialistes amendent

Reste à savoir si cela suffira à rassurer les ministres de l’Intérieur des 27, qui doivent valider le texte, et surtout le parlement européen, qui doit le voter en juin. L’instance est en effet divisée sur ce dossier. Le mois dernier un projet d’accord du même type que la « directive retour » avait été rejeté par les 27 mais aussi par de nombreux parlementaires. Le nouveau texte pourrait connaître le même sort.

Les eurodéputés socialistes ont déjà préparé plusieurs amendements destinés à plafonner la durée de détention à six mois et à garantir des protections pour les sans-papiers expulsables. L’adoption de ces modifications entraînerait une révision du projet de loi par les 27. Une scenario qui pourrait ne pas arranger les affaires de la France, qui remplace en juin la Slovénie à la tête de l’UE et entendait mettre en place « un pacte sur l’immigration ». Un autre sujet de division de l’Union.

Je trouve la situation très hallucinante. L'émigration réussie n'est qu'un mirage de plus en plus. La situation est très triste, ils ne cherchent certes que la reussite, chose très difficile au bercail. Cependant, il faut prendre en note que la politique migratoire de l'Europe va à l'encontre de nos prédispositions pour la plupart. Ce qui finira toujours par un échec ou une expulsion. Analysons la situation avant d'embarquer. Je ne juge pas et ne conseille pas, mais juste réflèchissons ensemble en mettant en exergue ce qu'on quitte chez nous et ce qui attend Las-Bas ( Occident) http://www.seneweb.com/news/article/16561.php
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar biko » Jeu Mai 29, 2008 11:27 am

Image Cinq "trucs" pour être régularisé en France

Inventaire non exhaustif des moyens pour obtenir ses papiers quand on est clandestin

Pour un clandestin, l’obtention d’une autorisation de séjour en France relève du parcours du combattant. Plusieurs travailleurs sans papiers se sont mis en grève depuis le 15 avril et ont relancé leur mouvement le 26 mai. Mais parfois une Palme d’or, un but, un acte de bravoure ou un article peuvent changer une vie d’immigré clandestin ou jugé comme tel.

Comment être régularisé en France en cinq leçons. La formule est empruntée à l’écrivain camerounais Luc Bassong, auteur de l’excellent livre Comment immigrer en France en 20 leçons publié chez Max Milo éditions. Un petit répertoire s’impose presque face à l’actualité récente des régularisations en France qui sortent des sentiers battus de la longue procédure administrative. Le dernier moyen en date pour en finir avec la clandestinité est une Palme d’or. Aïssata Ba, de nationalité malienne, la mère de Boubakar, acteur du film Entre les murs de Laurent Cantet, distinguée dimanche à la 61e édition du festival de Cannes, est en passe d’être régularisé. Tout comme, l’un des acteurs du film d’origine congolaise, qui se trouve également être un sans-papiers. Coïncidence ou simple hasard du calendrier, la préfecture de police de Paris a indiqué mercredi qu’ Aïssata Ba disposait de « l’ensemble des pièces fournies » justifiant une régularisation. La Malienne est la mère et l’épouse d’un Français et la procédure qui est en passe d’aboutir a été lancée plusieurs mois plus tôt avec le parrainage de Laurent Cantet.

Au top 5 des moyens pour bénéficier d’une régularisation expresse figure, à la deuxième place, la prouesse sportive. Le footballeur sénégalais Papa Idrissa N’Doye en sait quelque chose. Il a obtenu son titre de séjour après son but salvateur face à l’Olympique de Marseille, l’équipe préférée de l’ancien attaquant du club du Dia raf de Dakar. Cet exploit a offert un ticket à sa petite équipe amateur de Carquefou de CFA2 (5e division) pour les quarts de finale de la Coupe de France. Du talent donc, ou encore un peu de courage peuvent changer l’horizon d’un immigré clandestin. Anis Miladi, un Tunisien de 21 ans, a obtenu le 20 mai la garantie d’obtenir un titre de séjour d’un an pour acte de bravoure. Cette faveur de l’Etat français est sa récompense pour avoir sauvé des flammes une vieille dame de 96 ans, en avril dernier, à Villejuif. Le jeune homme, étudiant en bac pro de plomberie, était sous le coup d’un arrêté d’expulsion.

En espérant le miracle, miser sur la lutte

Enfin dernier recours possible, faire la "Une" des journaux, ou du moins d’un quotidien que Brice Hortefeux lit. A l’instar d’Isabelle Guérin, cette veuve de 38 ans d’origine béninoise, dont l’histoire rapportée dans les colonnes du Monde a attiré l’attention du ministre de l’Immigration. Dans le communiqué qui annonçait le dimanche 6 avril dernier sa régularisation, il est précisé que Brice Hortefeux a « pris connaissance des faits samedi après-midi à la lecture du journal Le Monde ». Le ministère est revenu sur la décision du préfet d’Indre-et-Loire qui n’avait pas autorisé le renouvellement du titre de séjour de Madame Guerin. Une décision motivée par le décès de son époux français, d’un cancer, en octobre 2007.

Ces situations exceptionnelles rappellent combien le droit de rester en France pour un clandestin tient du miracle. Cependant, la lutte demeure la modalité la plus simple pour espérer une régularisation. Les travailleurs sans papiers se sont mis en grève depuis le 15 avril pour la réclamer. Initié par la CGT et l’association Droits Devant !, le mouvement est entré dans une deuxième phase depuis le 26 mai dernier. La CGT espère « 200 régularisations effectives (…) dans la semaine », selon Raymond Chauveau, le responsable de la CGT-Essonne, rapporte l’AFP. Sur les 1000 demandes déposées depuis le 15 avril, seules 70 régularisations ont été obtenues.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar Mamadou Doucouré » Jeu Mai 29, 2008 12:06 pm

Le ministre français de l’Immigration rejette l’idée d’une régularisation massive des sans papiers

Paris - Le ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux, a rejeté l’idée d’une régularisation massive et générale des sans papiers, soulignant que la France ne peut pas cautionner l’illégalité.

"Est-il légitime de privilégier des personnes qui travaillent sans ou avec de faux titres de séjour aux côtés d’immigrés en situation légale dont le taux de chômage est aux alentours de 20 pc ?", s’est-il interrogé dans un entretien publié mardi dans le journal "Libération".

Il a toutefois affirmé sa volonté de prendre en compte des situations individuelles de personnes respectueuses des lois, titulaires de vrais contrats de travail et exerçant des métiers en tension dans des zones géographiques déterminées. "Un étranger qui séjourne illégalement sur le territoire français a vocation à être reconduit dans son pays d’origine, sauf situation particulière, a-t-il martelé, précisant que les régularisations des salariés sans papiers se limiteront à quelques centaines.

Soulignant que la majorité des employeurs en France sont de bonne foi, le ministre français a indiqué qu’il existe une minorité de patrons fraudeurs qui recrutent des sans papiers pour éviter de payer les taxes qui leur sont dues. Sur un autre registre, M. Hortefeux a fait savoir que le gouvernement français est en train de mettre au point une nouvelle clé de répartition du contingent de logements sociaux de l’Etat pour faciliter l’intégration des primo-arrivants et qu’il prépare un plan d’accompagnement et de formation aux métiers des services à la personne à destination d’une partie des 45.000 personnes venues en France au titre du regroupement familial.

"Nous estimons qu’il y a dans ce secteur un vivier d’emplois qui pourrait concerner jusqu’à 10.000 personnes", a-t-il conclu.

Auteur: Maghreb Arab Press
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar biko » Jeu Sep 18, 2008 12:31 am

Sarkozy, un ami de l’Afrique "victime de son nègre", selon le président Abdoulaye Wade

Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, a estimé, mercredi, que le président français, Nicolas Sarkorzy, "est un ami de l’Afrique qui a été victime de son nègre" lors de son discours controversé sur ’l’homme africain’ tenu en juillet 2007 à Dakar, dans une allusion implicite au conseiller du chef de l’Etat français, Henri Guaino, auteur présumé dudit discours.

Selon M. Wade, qui s’exprimait à l’ouverture d’un colloque international sur le thème "Forces noires et autres apports de l’Afrique pendant la Grande guerre", à l’occasion de la célébration de la Journée du tirailleur sénégalais, "le président français n’est pas un adversaire de l’Afrique contrairement à une idée reçue".
"M. Sarkozy que j’ai eu à rencontrer à plusieurs reprises est un ami de l’Afrique", a insisté le chef de l’Etat sénégalais, qui a invité les Africains à "ne pas se tromper d’adversaire".
Le président sénégalais a expliqué que seul le président sud- africain, Thabo Mbéki avait, à l’époque, soutenu le chef de l’Etat français à la suite du discours controversé sur l’homme africain tenu le 26 juillet 2007 à Dakar, lors d’une visite officielle qui l’a conduit successivement au Sénégal et au Gabon.
"Sarkozy est un ami de l’Afrique victime, excusez-moi, de son nègre", a dit Me Wade faisant référence à Henri Guaino qui, a-t- il ironisé, "allait apprendre que l’homme africain est largement entré dans l’histoire", s’il avait participé au colloque qui se déroule à Dakar.
"A chaque fois que la liberté a été menacée, nous, Africains, avons payé de notre sang", a cru devoir rappeler Me Wade, qui a précisé que l’apport du continent noir dans le développement de la science et de la recherche doit être cherché à l’aube de l’humanité et non pendant la période coloniale.
Me Abdoulaye Wade a annoncé, sans plus de précisions, la tenue prochaine, à Dakar, d’un colloque international sur les contributions et inventions des Noirs africains et de la diaspora en matière de sciences et de technologies.
Le chef de l’Etat sénégalais, "qui se refuse à s’installer dans la polémique, mais dans la réalité des faits sur la contribution de l’Afrique", a cité en exemple, l’agriculture, la poterie et le fer, entre autres domaines où l’Afrique a contribué au savoir universel.
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Re: La jeunesse soninkée et la politique

Messagepar Salimata » Mar Sep 23, 2008 12:37 pm

biko a écrit:Sarkozy, un ami de l’Afrique "victime de son nègre", selon le président Abdoulaye Wade

Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, a estimé, mercredi, que le président français, Nicolas Sarkorzy, "est un ami de l’Afrique qui a été victime de son nègre" lors de son discours controversé sur ’l’homme africain’ tenu en juillet 2007 à Dakar, dans une allusion implicite au conseiller du chef de l’Etat français, Henri Guaino, auteur présumé dudit discours.

Selon M. Wade, qui s’exprimait à l’ouverture d’un colloque international sur le thème "Forces noires et autres apports de l’Afrique pendant la Grande guerre", à l’occasion de la célébration de la Journée du tirailleur sénégalais, "le président français n’est pas un adversaire de l’Afrique contrairement à une idée reçue".
"M. Sarkozy que j’ai eu à rencontrer à plusieurs reprises est un ami de l’Afrique", a insisté le chef de l’Etat sénégalais, qui a invité les Africains à "ne pas se tromper d’adversaire".
Le président sénégalais a expliqué que seul le président sud- africain, Thabo Mbéki avait, à l’époque, soutenu le chef de l’Etat français à la suite du discours controversé sur l’homme africain tenu le 26 juillet 2007 à Dakar, lors d’une visite officielle qui l’a conduit successivement au Sénégal et au Gabon.
"Sarkozy est un ami de l’Afrique victime, excusez-moi, de son nègre", a dit Me Wade faisant référence à Henri Guaino qui, a-t- il ironisé, "allait apprendre que l’homme africain est largement entré dans l’histoire", s’il avait participé au colloque qui se déroule à Dakar.
"A chaque fois que la liberté a été menacée, nous, Africains, avons payé de notre sang", a cru devoir rappeler Me Wade, qui a précisé que l’apport du continent noir dans le développement de la science et de la recherche doit être cherché à l’aube de l’humanité et non pendant la période coloniale.
Me Abdoulaye Wade a annoncé, sans plus de précisions, la tenue prochaine, à Dakar, d’un colloque international sur les contributions et inventions des Noirs africains et de la diaspora en matière de sciences et de technologies.
Le chef de l’Etat sénégalais, "qui se refuse à s’installer dans la polémique, mais dans la réalité des faits sur la contribution de l’Afrique", a cité en exemple, l’agriculture, la poterie et le fer, entre autres domaines où l’Afrique a contribué au savoir universel.

wade est un vendu. de toute façons il peut pas aller contre sarkozy. il a son tout en france :mrgreen:
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