La jeunesse soninkée et la politique

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Messagepar Daouda Diarra » Jeu Déc 20, 2007 6:30 am

L'absence de la langue Soninké dans les médias nationaux

le probleme n'est pas la préponderence d'une langue mais les elements qui qui alimentent cette prépondérence. comment voulez vous que le wolof ou le bambara ne soit pas prépondérant si absolument tout dans ces pays est dit en wolof ou en bambara depuis le discours du président, jusqu'aux emission destinée aux enfants en passant par la sensibilisation les informations quotidiennes......TOUT TOUT.voilà le problème et si ca continue comme celà ce sera la fin pure et simple de toutes les autres nationales .osons le dire.
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Messagepar biko » Lun Déc 31, 2007 3:31 pm

salam


Le fichier Eloi est de retour. Cette base de données des étrangers expulsables avait été créée par le ministère de l'intérieur en juillet 2006. Mais, à la suite d'un recours d'associations, le fichier avait été annulée par le Conseil d'Etat en mars 2007, qui avait estimé qu'il devait donner lieu à un décret et passer par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

Le décret contenant la nouvelle mouture du fichier Eloi a été publié au Journal officiel dimanche 30 décembre. Il crée un fichier automatisé de "données à caractère personnel relatives aux étrangers faisant l'objet d'une mesure d'éloignement" pour permettre "le suivi et la mise en oeuvre" de ces mêmes mesures.
Dans sa nouvelle version, le fichier permettra toujours d'enregistrer une multitude de données sur un étranger expulsable : état-civil, identité des parents et des enfants, langues parlées, état de la procédure le concernant ou "nécessité d'une surveillance particulière au regard de l'ordre public." Le fichier sera accessible aux agents des services centraux du ministère de l'intérieur, des services préfectoraux et des services de
gendarmerie ou de police "spécialement habilités".

Le gouvernement n'a pas encore atteint les objectifs qu'il s'était fixé en matière d'expulsions : 21 000 expulsions étaient effectives fin novembre sur les 25 000 fixées au titre de l'année 2007, ce qui est inférieur de 500 à la même période sur l'année 2006.
On se bat pour les droits de l'Homme mais on oublie de se battre pour faire respécter ces droits entre nous.
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Messagepar Bathily Sempera » Lun Déc 31, 2007 3:39 pm

J.O n° 190 du 18 août 2006

texte n° 1

Décrets, arrêtés, circulaires

Textes généraux

Ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire

Arrêté du 30 juillet 2006 relatif à l’informatisation de la procédure d’éloignement par la création d’un traitement de données à caractère personnel au sein du ministère de l’intérieur

NOR : INTD0600664A

Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire,

Vu la convention n° 108 du 28 janvier 1981 du Conseil de l’Europe sur la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel approuvée par la loi n° 82-890 du 19 octobre 1982 entrée en vigueur le 1er octobre 1985 ;

Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, notamment son article 28 ;

Vu le décret n° 2005-1309 du 20 octobre 2005 pris pour l’application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2004-801 du 6 août 2004 ;

Vu la saisine de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 18 mai 2006,

Arrête :

Article 1

Il est créé par le ministère de l’intérieur un traitement de données à caractère personnel, dénommé ELOI, dont la finalité est, dans la lutte contre l’immigration clandestine, de faciliter l’éloignement des étrangers se maintenant sans droit sur le territoire par la gestion des différentes étapes de la procédure d’éloignement.

Article 2

Les données à caractère personnel enregistrées dans le traitement prévu à l’article 1er sont les suivantes :

1° Les données relatives à l’étranger en situation irrégulière :

- identité (nom, prénom, sexe) ;

- date et lieu de naissance ;

- nationalité ;

- filiation complète (nom et prénom du père et de la mère, nom, prénom et date de naissance des enfants) ;

- langues parlées ;

- photographie d’identité ;

- alias éventuels ;

- type et numéro de document d’identité, ainsi que sa date, son lieu de délivrance et sa durée de validité ;

- situation professionnelle ;

- nécessité d’une surveillance particulière au regard de l’ordre public.

2° Les données relatives à l’hébergeant lorsqu’un étranger en situation irrégulière est assigné à résidence :

- nom ;

- prénom ;

- sexe ;

- adresse.

3° Les données relatives au visiteur d’une personne étrangère placée en rétention administrative :

- nom ;

- prénom ;

- adresse complète.

Article 3

La durée de conservation des données contenues dans le traitement mentionné à l’article 1er est de trois ans à compter de la clôture du dossier de la personne concernée.

Article 4

Les destinataires des données à caractère personnel prévues à l’article 2 sont :

- les agents des services centraux du ministère de l’intérieur (direction des libertés publiques et des affaires juridiques, direction centrale de la police aux frontières et direction centrale de la sécurité publique) individuellement habilités et dûment désignés, selon le cas, par le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques, le directeur central de la police aux frontières ou le directeur central de la sécurité publique ;

- les agents des services préfectoraux en charge de la gestion de la procédure d’éloignement individuellement habilités et dûment désignés par le préfet ;

- les services de police ou de gendarmerie nationales en charge de la gestion des lieux de rétention administrative et de l’exécution des mesures d’éloignement, individuellement habilités et dûment désignés, selon le cas, par le directeur départemental de la sécurité publique, le directeur départemental de la police aux frontières ou le commandant du groupement de gendarmerie départementale.

Article 5

Le droit d’accès prévu aux articles 39 et 40 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée s’exerce auprès du préfet en charge de la gestion du dossier d’éloignement.

Article 6

Le droit d’opposition prévu à l’article 38 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée ne s’applique pas au traitement mentionné à l’article 1er.

Article 7

Les données à caractère personnel enregistrées dans le traitement mentionné à l’article 1er ne peuvent faire l’objet d’interconnexion, mise en relation ou rapprochement avec tout autre traitement automatisé de données à caractère personnel.

Article 8

Le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 30 juillet 2006.

Pour le ministre et par délégation :

Le directeur des libertés publiques

et des affaires juridiques,

S. Fratacci
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Messagepar biko » Mar Jan 01, 2008 3:05 am

salam



L'’objectif de 25 000 expulsions d’étrangers en situation irrégulière pour l’année 2007 ne sera pas atteint.

Après avoir reçu le 10 décembre les statistiques des services de police et de gendarmerie pour le mois de novembre, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, sait qu’il sera en deçà de l’objectif fixé par le président de la République lors de la formation du gouvernement. "Nous devrions atteindre un nombre de reconduites de clandestins situé entre 22 000 et 23 000", pronostique un membre du cabinet. Brice Hortefeux ne fera donc pas mieux que Nicolas Sarkozy. Ce dernier avait déjà affiché, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, l’objectif de 25 000 retours, qu’il n’avait pas, non plus, atteint. En 2006, 23 831 éloignements ont été dénombrés.

Le ministre de l’Immigration avait préparé le terrain lors d’une conférence de presse, le 8 novembre. Il avait annoncé que 18 700 clandestins avaient été expulsés lors des dix premiers mois de l’année. Pour expliquer cette relative "contre-performance", les proches du ministre avancent deux raisons. Ils notent que le nouveau gouvernement n’est aux affaires que depuis sept mois, pendant lesquels les reconduites ont augmenté de 23 %, alors qu’elles avaient diminué de 4,8 % pendant les derniers mois du chiraquisme. Explication ? Les préfets n’ont pas forcément fait preuve, dans cette période d’incertitude électorale, d’un zèle particulier. L’autre raison tient à l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Union européenne, le 1er janvier 2007.

Les ressortissants de ces deux pays ne sont donc plus expulsables ou, du moins, le sont plus difficilement. "Au temps de Sarkozy, ils représentaient de 20 à 30 % des reconduites", rappelle-t-on dans l’entourage du ministre. Reste qu’en concentrant sa communication sur ces 25 000 retours, symboliques de la rupture en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le gouvernement a pris le risque de réduire le problème à une simple question de chiffres et d’efficacité policière.

D’autant qu’en parallèle la pression exercée par Brice Hortefeux pour atteindre les objectifs fixés a favorisé l’émergence d’une opposition – parents d’élèves, associations caritatives – qui dénonce désormais ce qu’elle considère comme une chasse aux immigrés, y compris par le moyen de "rafles".

Du coup, et paradoxalement, les résultats moins bons qu’espérés pourraient conduire le ministère de l’Immigration à mettre l’accent sur d’autres aspects de sa politique, comme les contrats de codéveloppement, à l’exemple de celui signé avec le Bénin le 28 novembre dernier. Bref, à sortir de cette image répressive qui a marqué son entrée en fonction. Un mal pour un bien?
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Messagepar ibou » Mer Jan 02, 2008 12:01 am

biko a écrit:salam


Le fichier Eloi est de retour. Cette base de données des étrangers expulsables avait été créée par le ministère de l'intérieur en juillet 2006. Mais, à la suite d'un recours d'associations, le fichier avait été annulée par le Conseil d'Etat en mars 2007, qui avait estimé qu'il devait donner lieu à un décret et passer par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

Le décret contenant la nouvelle mouture du fichier Eloi a été publié au Journal officiel dimanche 30 décembre. Il crée un fichier automatisé de "données à caractère personnel relatives aux étrangers faisant l'objet d'une mesure d'éloignement" pour permettre "le suivi et la mise en oeuvre" de ces mêmes mesures.
Dans sa nouvelle version, le fichier permettra toujours d'enregistrer une multitude de données sur un étranger expulsable : état-civil, identité des parents et des enfants, langues parlées, état de la procédure le concernant ou "nécessité d'une surveillance particulière au regard de l'ordre public." Le fichier sera accessible aux agents des services centraux du ministère de l'intérieur, des services préfectoraux et des services de
gendarmerie ou de police "spécialement habilités".

Le gouvernement n'a pas encore atteint les objectifs qu'il s'était fixé en matière d'expulsions : 21 000 expulsions étaient effectives fin novembre sur les 25 000 fixées au titre de l'année 2007, ce qui est inférieur de 500 à la même période sur l'année 2006.


Source "Le Monde" :mrgreen:

Plus sérieusement, la première version du fichier ELOI, les personnes qui rendaient visite aux personnes en centre de rétention étaient également fichées.
le savoir est une arme *** think outside the box
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Messagepar Harouna Sidibé » Mer Jan 02, 2008 5:02 am

oui cet second version ELOI permet de pas ficher les visiteurs des détenus en centre de retention. c mieux que rien
Hommage à harouna sidibé
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Messagepar biko » Mer Jan 09, 2008 1:14 pm

salam



Régularisation : le travail, un espoir pour les sans-papiers


Un employeur de "bonne foi", ayant fait travailler un sans-papiers à son insu, pourra désormais se tourner vers la préfecture pour demander sa régularisation. Il devrait pouvoir compter sur la "bienveillance" des services préfectoraux. Dans une circulaire qui leur a été adressée lundi 7 janvier, et dont Le Monde a obtenu une copie, le ministère de l'immigration demande aux employeurs d'étudier "avec une particulière diligence" les dossiers qu'ils porteront eux-mêmes.



M. Hortefeux récuse toute "chasse accrue" aux sans-papiers

Brice Hortefeux a rejeté, lundi 7 janvier, les accusations de "chasse accrue" et de "violence exacerbée" à l'égard des étrangers en situation irrégulière. Interrogé sur France Info, le ministre de l'immigration a officiellement admis que l'objectif des 25 000 expulsions, que lui avait fixé Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission, ne serait pas atteint pour 2007. "Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, mais on se situe au même niveau global que l'an dernier, soit entre 23 000 et 24 000", a-t-il expliqué, justifiant à nouveau ce résultat par deux raisons : d'une part, le fait qu'"en période électorale, les services lèvent un peu le pied" et, d'autre part, "l'évolution de la situation des Bulgares et des Roumains", membres de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2007.


Auteur de l'amendement qui a introduit la régularisation par le travail dans la loi sur l'immigration du 20 novembre 2007, le député (UMP) Frédéric Lefebvre a veillé "à ce que les entreprises soient au centre" des démarches qui seront entreprises.

Le nombre de sans-papiers en France est estimé entre 200 000 et 400 000. Nul ne sait combien d'entre eux disposent - grâce à des faux papiers d'un emploi déclaré.

Selon la circulaire gouvernementale, un étranger devra satisfaire à deux conditions pour prétendre à une régularisation par le travail. La première : disposer d'une qualification ou d'une expérience dans un des métiers de la liste des 30 professions ouvertes aux ressortissants des pays non membres de l'Union européenne ; ce métier devant connaître des difficultés de recrutement dans la région où le sans-papiers dépose sa demande.

Pour chaque région, les professions "en tension" ont été recensées : 24 en Champagne, 18 en Lorraine, 14 en Bretagne... Ces listes pourront être élargies aux métiers supplémentaires prévus dans le cadre des "accords bilatéraux de gestion des flux migratoires".

La seconde condition pour prétendre à une régularisation par le travail est la nécessité d'apporter "la preuve d'un engagement ferme de l'employeur", c'est-à-dire une promesse d'embauche "sous contrat à durée indéterminée ou, à titre exceptionnel, à durée déterminée mais d'une durée supérieure à un an".

Seules les demandes remplissant ces conditions seront recevables, conclut la circulaire.

Celle-ci précise toutefois qu'"à titre exceptionnel" pourront "tout de même" être examinées les demandes portant sur un métier qui ne figure pas sur la liste régionale mais "connaît des difficultés de recrutement particulièrement aiguës dans le bassin d'emploi concerné".

"La possibilité d'une régularisation est ainsi ouverte là où il y a un besoin économique, et que les compétences existent sur le terrain", se félicite M. Lefebvre, qui a voulu "privilégier le monde économique et non les associations".

Afin de tenir compte des préoccupations de son électorat, le gouvernement cherche à relativiser la portée du dispositif.

Dès les premières lignes de la circulaire, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux, écarte l'idée "d'engager une opération générale de régularisation". "Ce dispositif couvre par définition un nombre très limité de bénéficiaires", insiste-t-il, en rappelant "la priorité qu'(il) attache à la lutte contre l'emploi illégal des étrangers".

Soucieux, toutefois, de ne pas voir la mesure vidée de sa substance, M. Lefebvre a obtenu que le ministre s'engage par écrit à ce que, après six mois d'application, le dispositif soit évalué, au regard des résultats obtenus dans la lutte contre le travail illégal.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 381,0.html
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Messagepar fofana » Jeu Jan 10, 2008 4:25 pm

mais cela se fait depuis des années et des années en espagne. ca explique depuis plus de 10 ans pourquoi l espagne est devenue une destination privillegiée. les africains font souvent des travaux de maraichage ou de ferme. les employeurs quand il les apprecie, font la demarche et le sans papiers peut avoir son sejour plus facilement. je ne sais pas si toujours en espagne c est valable aussi facilement.
les gens pensent que les clandestins allaient en espagne parce que c est plus pret des cotes africaines. ce raisonnement est vrai mais pas complet. il y a aussi la relative facilité pour avoir un sejour.
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Messagepar Ndeye Amy » Sam Jan 19, 2008 7:11 pm

fofana a écrit:mais cela se fait depuis des années et des années en espagne. ca explique depuis plus de 10 ans pourquoi l espagne est devenue une destination privillegiée. les africains font souvent des travaux de maraichage ou de ferme. les employeurs quand il les apprecie, font la demarche et le sans papiers peut avoir son sejour plus facilement. je ne sais pas si toujours en espagne c est valable aussi facilement.
les gens pensent que les clandestins allaient en espagne parce que c est plus pret des cotes africaines. ce raisonnement est vrai mais pas complet. il y a aussi la relative facilité pour avoir un sejour.

La France et l'europe finiront par régulariser un certains nombre de immigrés clandestins. leur populapion vieillit inexorablement, elle vit de plus en plus longtemp et il y a de mons en moins de cotisants pour leurs caisses de retraites.
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Messagepar doudou » Mer Jan 23, 2008 1:09 am

Avec'est les municipales en France en mars 2008, y a t-il de jeunes issus de l'immigration qui se sont impliqués localement pour ces élections ?
A mon humble avis, les minorités ne seront jamais reconnues comme il faudra que si elles s'impliquent dans la vie politique.

Qui mieux que ces jeunes puissent connaître les problèmes qui se posent à ces populations délaissées ? Ce que je trouve paradoxale, même dans les communes où il existe de très fortes présences des minorités dites visibles, il existe très peu de représentants dans les conseils municipaux.
C'est comme les départements d'outre-mer. Souvent les gouverneurs, gendarmes, policiers ou préfets sont des gens venus de la métropole. Heureusement le travail de Aimé césaire et d'autres commencent à porter leurs fruits et les populations des antilles commencent à accéder à de très hautes fonctions. Cet absence trouve aussi son origine par le manque de noirs dans les écoles d'administration genre ENA, grande pourvoyeuse de hauts fonctionnaires.

Donc'est il s'agit selon moi d'investir spatialement tous les champs de la vie de la cité afin que nous puissons avoir des représentants qui seront à même de connaître nos diffucultés. Ne nous voilons pas la face, la vie politique est une affaire d'influence, de lobbying et de capacité de nuisance électorale. Si les juifs sont sur-représentés dans la vie politique, c'est parce qu'ils ont compris qu'ils ne pourront se faire entendre que s'ils s'impliquent dans le jeu politique et à défaut d'avoir une capacité de nuisance électorale, d'investir les secteurs clé de la vie de la nation : médias, finances, champs politiques et enseignement.
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Soro xooro diηa, Selihe xooro manjare.
Soro xooro diηa, Yeliηe, xooro kardige.
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