La jeunesse soninkée et la politique

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Messagepar fofana » Mar Nov 20, 2007 6:07 pm

comment voulez vous interresser les jeunes à la politique quand je regarde l'afrique. moi je suis en cote d'ivoire et je connais les ravages de la guerre. les jeunes voient les anciens s'entretuer, mentir, voler, trahir. ils sont degoutés de la politique. il faut rehabiliter la politique. les jeunes sont la force de demain. c 'est leur engagement politique sincere qui va aider l'afrique à se relever. sinon nous les verrons prendre les pirogues et mourir en mer pour rejoindre l'europe
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Messagepar fatou » Ven Nov 30, 2007 5:00 am

il sera bien de discuter aussi de la présence de la langue soninké dans les systemes mediatiques des pays où il y a les soninké. ceci expliquera le degré d'engagement des soninké de ces pays par rapport à leur leur influence médiatique.
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Messagepar Mame Diaara » Dim Déc 02, 2007 11:02 pm

fatou a écrit:il sera bien de discuter aussi de la présence de la langue soninké dans les systemes mediatiques des pays où il y a les soninké. ceci expliquera le degré d'engagement des soninké de ces pays par rapport à leur leur influence médiatique.

à ma connaissance les langues sont au prorata du poids démographique des différentes ethnies. ça devait être comme ça
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Messagepar fatou » Lun Déc 03, 2007 6:01 pm

Mame Diaara a écrit:
fatou a écrit:il sera bien de discuter aussi de la présence de la langue soninké dans les systemes mediatiques des pays où il y a les soninké. ceci expliquera le degré d'engagement des soninké de ces pays par rapport à leur leur influence médiatique.

à ma connaissance les langues sont au prorata du poids démographique des différentes ethnies. ça devait être comme ça

oui mais regarde la rts ou la rtm si tu as le satellite. tu verras qu'au senegal la rts est mo,opolisée à 90% par le wolof alors que les peuls sont majoritaires. c vrai presque tout le monde connaissent un de wolof. mais agir comme le fait la rts c'est humilier les autres langues et la guerre en casamance n'a pas servi de leçon aux cons qui sont au pouvoir.
à la rtm au mali tu ne vois que les bambaras. j'avoue que c'est vachement mieux à la télé malienne. je vois beaucoup plus de culture des autres ethnies. ils sont trop en avance sur la rts dans ce domaine de diversification culturelle. mais la langue soninké n'a pas la place qu'elle mérite.
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Messagepar biko » Jeu Déc 13, 2007 2:54 am

salam


L’immigration n’est pas un fléau


La politique de l’immigration voulue par Nicolas Sarkozy porte gravement atteinte au crédit de la France dans le monde. Depuis des décennies, on s’est habitué à considérer l’immigration (et pas seulement l’immigration clandestine) comme un fardeau insupportable. Loi après loi, on s’enfonce un peu plus dans la suspicion, la peur, le rejet. La vraie question est : quelle relation voulons-nous pour demain entre l’étranger et nous ? En ce début de XXIe siècle, la mondialisation transforme les rapports dans l’espace : les distances se sont réduites, les communications sont instantanées.
Dans ces conditions, comment imaginer un monde dans lequel les capitaux et les informations circuleraient librement tandis que les êtres humains seraient, pour le plus grand nombre, voués à rester sur leur territoire d’origine ? Regardons la réalité en face : les mouvements de population dans le monde vont s’amplifier. Il faut donc aborder cette question positivement. Force est de constater que l’immigration n’est pas en volume le problème considérable que l’on dit. La proportion d’étrangers sur notre territoire est stable depuis vingt-cinq ans, représentant entre 5 % et 6 % de la population, soit un peu plus de 3 millions de personnes pour un pays de 60 millions d’habitants. Et les étrangers en situation irrégulière sont estimés à 400 000, soit 0,6 % de la population. Il n’y a aucune vraie raison de vouloir durcir les conditions de l’immigration légale, moins encore de pénaliser le regroupement familial, si ce n’est une volonté d’affichage politique, en réponse au trouble de l’opinion.
Force est surtout de reconnaître que l’immigration n’est pas la cause de nos principales difficultés. La France a commencé à fermer ses frontières en 1974, quand elle a pris peur face à la crise économique mondiale. Depuis cette date, le chômage a-t-il été enrayé ? Non. Il a augmenté. Certes, comme le disait Michel Rocard : «La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.» Mais, ajoutait-il, «elle doit en prendre toute sa part». La citation tronquée, déformée, inlassablement rabâchée est à côté de la plaque. Nos difficultés sont dues aux problèmes structurels de notre société : manque de compétitivité de nos entreprises, investissement public insuffisant en matière de recherche et d’innovation, aggravation de la dette publique, déficit chronique de logements, difficultés de l’appareil éducatif. Il ne s’agit pas de nier les problèmes réels de cohabitation sur certains territoires, en particulier les banlieues en difficulté. Il faut se donner les moyens de résoudre socialement, économiquement et culturellement ces problèmes.
Vis-à-vis de l’étranger, les dommages de la politique voulue par Nicolas Sarkozy sont déjà grands. Les obstacles multipliés à l’immigration légale et les expulsions ont pour seul résultat de conduire à des situations inhumaines, dramatiques, et cette politique place les pays de départ en situation impossible. De «l’immigration choisie» au discours de Dakar, en passant par la politique verrouillée des visas, la France apparaît à nos partenaires étrangers suspicieuse, frileuse et un tantinet xénophobe. Et la droite réussit le tour de force de brouiller la France avec la communauté francophone. On a bâti ou laissé se bâtir un préjugé, une obsession, celle du «fléau de l’immigration», censée s’opposer à l’identité nationale.
Il est grand temps, pour la gauche, de ne pas faire sien ce diagnostic et de ne pas souscrire trop vite à la méthode des quotas, solution illusoire qui n’a rien résolu, ni en Amérique du Nord, ni dans l’Italie de Silvio Berlusconi. Il est grand temps aussi de reprendre une politique de régularisation réfléchie sur des critères justes, sans objectifs chiffrés absurdes. L’expulsion devrait être l’exception. Notre premier souci devrait être de faire rentrer ces étrangers dans le droit, dans la légalité, bénéfique pour eux et pour toute la collectivité puisque nous en ferions d’utiles contributeurs à la croissance de notre pays. Enfin, l’aide au développement doit devenir un axe majeur de la politique étrangère de la France, en coordination avec toute l’UE. C’est la seule voie durable pour une réduction des inégalités au niveau international, et donc la seule voie pour une politique globale, juste, digne et responsable des migrations.

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Messagepar doudou » Jeu Déc 13, 2007 8:53 am

Il est temps de renverser la tendance et de mettre le doigt en effet clairement sur cette idées médiatisée sarkozienne de l'insécurité et du fléau de l'immigration issu du seul préjugé populiste, plus présent pour diviser les français que pour affronter les vrais problèmes structurels de l'économie française. L'identité nationale a toujours fait partie des pages sombres de l'histoire de l'Europe et de la France .

Suivons ces chercheurs qui proposent de renverser la tendance et de réfléchir concernant l'immigration à des objets de recherche sur la montée de la xénophobie dans le discours politique : "Si, au contraire, la finalité politique de ce gouvernement et, plus largement, des élites dirigeantes de ce pays, est de réduire ce risque, il leur incombe alors d’examiner l’hypothèse d’une problématique inversée : s’il y a un problème entre l’immigration et l’identité nationale, il provient de la place qu’occupe aujourd’hui, au terme d’une évolution de plusieurs décennies déjà, l’enjeu national dans les débats politiques. De même que l’antisémitisme ne résultait pas d’un "problème juif", la xénophobie qui s’exprime aujourd’hui ne résulte pas d’un "problème migratoire" mais d’une montée en puissance des idéologies xénophobes dans nos cultures politiques."
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Messagepar Rama Yade » Dim Déc 16, 2007 4:10 pm

si seulement les intellectuels africains ont l outrecuidance de Kadhafi. le gars est rempli de défauts peut etre mais il est courageux et a ridiculisé au plus haut point l'autre nabot qui se prenait pour un as de la com. sarko a trouvé son maître. il ne l'oubliera jamais
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« Pourquoi me ferais-je enterrer seule dans un cimetière des Hauts-de-Seine ? ». Ces propos sont signés de Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des affaires étrangères et des droits de l’homme en France. Rama Yade fait part de tout son écartellement entre deux cultures, deux pays, la France et le Sénégal.
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Messagepar biko » Mar Déc 18, 2007 7:20 pm

salam

Rama Yade

Franchement ta raison.Je pense que les français n'ont pas mesurés les degats de leur soit -disante liberté d'ouvrir la bouche à tout bout de champs pour dires des betises.En l'occurence la classe politique.
Mais je pense que Kadhafi ne va pas signer les contrats et ce sera le juste retour du baton pour les français.
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Messagepar biko » Mar Déc 18, 2007 7:39 pm

salam




Depuis le fond des âges, les Français se demandent qui ils sont. Parce que la France ne trouve sa définition dans aucun bout de terre clos et intangible. Parce que peuple français ne se prévaut d'aucun héritage tribal. Parce que la France est le pays de l'éthique et non de l'ethnique. Parce que le droit du sol l'emporte sur le droit du sang. Parce que les valeurs de la Révolution ont valu passeport tricolore à tous leurs ambassadeurs à travers le monde. Parce qu'un poète polonais, Apollinaire, a pu se dire français par amour, être naturalisé au fond d'une tranchée en 1917 et verser son sang, quelques jours plus tard, de son crâne fendu d'un éclat d'obus.

Pour toutes ces raisons, la question de l'identité nationale est légitime et Nicolas Sarkozy a raison de la poser. L'abandonner lâchement à l'extrême droite ne fit qu'ajouter le désarroi patriotique aux difficultés sociales. Qu'est-ce qu'être français? Cet incessant questionnement, ce polissage infini du miroir hexagonal, est une mission cruciale pour le chef de la nation, qui doit garantir l'incertitude, contraindre le peuple à s'interroger toujours sur son essence; préserver la fragilité de cette notion, l' identité nationale, c'est en sauvegarder la force. Si, un jour, être ou ne pas être français se décrétait à l'aide d'un test ADN, d'un arbre généalogique ou d'un certificat administratif, la France serait morte.

Le candidat UMP s'en sort en zappant: de l'identité nationale il glisse vers le corpus de valeurs de la France - laïcité, égalité homme-femme, etc. Comme hier avec le «préfet musulman», l'abus de langage entraîne la polémique, laquelle bouge les lignes du paysage politique et permet, peut-être, la moisson électorale. A quel prix?

Il y a près de trois siècles, la France alluma les Lumières: qu'elle prenne garde à ne jamais l'oublier
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Messagepar doudou » Mer Déc 19, 2007 2:47 am

[align=center]L'absence de la langue Soninké dans les médias nationaux[/align]

Quand je suis partie à Bakel, je suis étonné que presque tout le monde n'écoute que la radio locale Jida FM. Quand j'ai posé la question de savoir pourquoi je n'entends que cette radio, la réponse fut invariablement: elle est plus proche de nos réalités.

Au début la portée de cette petite station ne dépassait pas un rayon de 100 km, mais il y a eu un tel engouement que cette radio est captée jusqu'au Mali et Mauritanie où il y a de très fortes communautés SONINKE. J'ai alors remarqué pour la première fois que les gens avaient une soif d'information. Celle-ci était inaccessible pour beaucoup car elle était véhiculée en français ou wolof. C'est là qu'on voit réellement les frustrations des autres langues. Et cet état de bipolarisation linguistique au sénégal est une faute de l'état.

Malheureusement, les drames en casamance ne leur ont rien appris. Si certaines communautés prennent cette bipolarisation de la langue avec'est une certaine philosophie, certains peuvent la vivre comme une injustice.

Et les conséquences sont souvent dramatiques. Il n'y a aucun spot publicitaire dans d'autres langues pour prévenir les populations contre les dangers de l'électricité, les maladies etc... Et on s'étonne que le cholera ou la fièvre jaune continuent de sévir, en tout cas au Sénégal.

Ce qui m'amuse et qui est extraordinairement paradoxal, les peuls sont majoritaires au sénégal mais c'est le wolof qui domine. Ne serait-ce qu'en regardant le patronyme de beaucoup de ministres ou députés, on s'en rend compte de cet exception sénégalaise.

Il faut que les sénégalais, mauritaniens ou maliens voient en cette diversité culturelle une chance et un enrichement qu'autre chose. Je crois que la solution à cette bipolarisation lingustique passera inévitablement par la création de radios et télés régionales. Ainsi les communautés à l'intérieur du pays accéderont à l'information auquelle ils ont droit comme tout sénégalais, mauritaniens ou maliens. Et cela OBLIGERA la RTS, RTM ou ORTM et compagnie à se diversifier sérieusement de peur de perdre les éventuels marchés publicitaires locaux.
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