Afrique-Nicolas Sarkozy est revenu nous insulter sur nos terres

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Les oreilles de l’Afrique bourdonnent encore des propos méprisants proférés, lors d’une visite officielle en Décembre 2006 au Mali, par le candidat à l’élection présidentielle française, Nicolas Sarkozy.

Analysant sa tristement célèbre phrase «La France n’a pas besoin de l’Afrique », d’aucuns avaient cru, à tort ou à raison, que celle-ci rentrait seulement dans le cadre d’une stratégie électorale destinée à capter les voix des militants de l’extrême droite de son pays et de ses compatriotes qui vivent de l’Afrique tout en voulant faire croire le contraire. Mais pour montrer qu’il reste cohérent dans ses rapports hautains avec l’Afrique, Nicolas Sarkozy, moins de trois mois après son élection à la tête de l’Etat français, précisément le 26 juillet 2007, s’est empressé de venir nous humilier, à nouveau.

Pour ce faire, il a choisi de s’adresser à la jeunesse africaine depuis le Sénégal autre symbole de la domination outrancière de son pays à travers ses bases militaires et sa pléthore d’expatriés. Et Abdoulaye Wade, le maître du Sénégal l’a mis dans les meilleures conditions en lui offrant l’espace de l’université Cheikh Anta Diop, haut symbole de la Renaissance Africaine.
Devant un public nombreux, qui se dégrossissait progressivement, n’en pouvant plus d’entendre ses paroles méprisantes et méprisables, Nicolas Sarkozy a tenu un long discours où les contradictions les plus flagrantes côtoient allégrement les contre -vérités criardes qui témoignent de sa méconnaissance totale de l’histoire africaine sinon de sa volonté de rabaisser les Africains.

Voici deux exemples, entre autres, des incohérences des propos du Président français

Je veux, ce soir, m’adresser, à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n’ont pas la même langue, qui n’ont pas la même religion, qui n’ont pas les mêmes coutumes, qui n’ont pas la même culture, qui n’ont pas la même histoire et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Là réside le premier mystère de l’Afrique. »

Aucun étranger ne pouvant connaître un peuple mieux que ce dernier, Nicolas Sarkozy voit un mystère là où il n’y en a pas. Il ignore ou feint d’ignorer que les migrations à l’intérieur de l’Afrique, font que chaque groupe humain, sur toute l’étendue du continent au sud du Sahara, est une branche d’un tronc commun dont il a gardé l’essentiel de la vision du monde. Plus que le partage de l’espace physique, c’est le partage d’une tradition commune qui fait que les Africains se sentent tous des Africains.

C’est d’ailleurs pour cette raison que Nicolas Sarkozy donne de l’ampleur à ses contradictions en parlant, plus loin, dans son discours du paysan africain et non de paysans africains.

Dans le second exemple d’incohérence, il affirme :

« Oui, je veux m’adresser à tous les habitants de ce continent meurtri, et, en particulier, aux jeunes, à vous qui vous êtes tant battus les uns contre les autres et souvent tant haïs, qui parfois vous combattez et vous haïssez encore mais qui pourtant vous reconnaissez comme frères, frères dans la souffrance, frères dans l’humiliation, frères dans la révolte, frères dans l’espérance, frère dans le sentiment que vous éprouvez d’une destinée commune, frères à travers cette foi mystérieuse qui vous rattache à la terre africaine, foi qui se transmet de génération en génération et que l’exil lui-même ne peut effacer. »

A l’évidence, il n’est pas nécessaire d’être un surdoué de la raison raisonnante pour s’apercevoir que cette partie du discours s’inscrit en faux contre ses propos ci-dessus cités.

En effet, si les jeunes africains se sentent mus par une destinée commune et par la même foi mystérieuse, transmise de génération en génération et qui les rattache à leur patrie, l’Afrique, c’est bien pa ce que les Africains ne sont pas différents les uns des autres.

Par ailleurs, pour donner du crédit à ses affirmations légères, Nicolas Sarkozy aurait pu citer un exemple où des jeunes africains ont quitté leur pays pour aller en combattre d’autres ; ou un autre dans lequel des jeunes du même pays se sont battus les uns contre les autres sans, le cas échéant, avoir été manipulés par des adultes inconscients dont le but ultime est de jouir de miettes de pouvoir que, justement, la France ou d’autres puissances occidentales, consent à leur donner pour services rendus.

Mais le Président français sait ce genre d’exercice périlleux !

Il a donc préféré se contenter d’affirmations gratuites ; l’essentiel étant pour lui d’essayer d’accentuer le complexe d’infériorité des jeunes Africains et surtout de leur faire tourner le dos à leurs Ancêtres et à la Tradition patiemment élaborée par eux.

Les passages, ci-dessous de son discours sont significatifs à cet égard.

« La colonisation n’est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l’Afrique. Elle n’est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n’est pas responsable des génocides. Elle n’est pas responsable des dictateurs. Elle n’est pas responsable du fanatisme. Elle n’est pas responsable de la corruption, de la prévarication. Elle n’est pas responsable des gaspillages et de la pollution ».

Puis, parlant des bienfaits imaginaires du colon, il ajoute :

« Il a pris mais je veux dire que c’est avec respect qu’il a aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles. Il a rendu fécondes des terres vierges, il a donné sa peine, son travail, son savoir. Je veux le dire ici, tous les colons n’étaient pas des voleurs, tous les colons n’étaient pas des exploiteurs. »

En dédouanant la colonisation des conséquences désastreuses de quelques-uns de ses nombreux crimes, en faisant les louanges de la colonisation, le Président français prouve, à suffisance, qu’il a l’intime conviction que les responsables politiques africains manquent singulièrement de courage devant l’adversité.

Les observateurs attentifs auront remarqué qu’aucune question de la presse, ni la tournure de sa conférence ne l’ont invité à un tel épanchement de sentiments irrespectueux.

Et les mêmes observateurs auront également noté qu’en Libye où il s’était rendu la veille de sa visite au Sénégal, comme en Algérie et en Tunisie où il a également été reçu, depuis son élection, l’audacieux Président français n’a pas osé tenir le même discours.

Il sait pertinemment que la réaction des dirigeants de ces pays aurait été immédiate pour relever le caractère mensonger des affirmations historiques totalement infondées qu’il sert à l’Afrique des dirigeants noirs, majoritairement ignorants de l’histoire de leur peuple et prêts à toutes les compromissions pour conserver leur mandat de nouveaux gouverneurs de l’Afrique et pour survivre de mendicité internationale.

Il convient de porter à la connaissance de nos dirigeants et de rappeler à leur hôte encombrant et arrogant ainsi qu’à ses inspirateurs, c’est-à-dire, les africanistes euro -centristes, révisionnistes, négationnistes et négrophobes une vérité immuable.

La qualité d’une civilisation se mesure à sa capacité à garantir à tout son peuple la satisfaction des besoins fondamentaux de la vie; à savoir une éducation de qualité, une santé de qualité, une nourriture de qualité, un logement décent, un habillement convenable.

Or, jusqu’à la veille de la colonisation, commencée au Sénégal, dans la seconde moitié du 19è siècle, l’Afrique était en avance sur l’Europe dans les domaines essentiels de la grande activité humaine.

Au plan éducatif, la distribution du savoir et de la connaissance se faisait, en Afrique, à travers la structure verticale familiale et la structure horizontale sociale au sein de classes d’âge. Ainsi, dès l’adolescence, l’enfant connaissait l’essentiel des mythes fondateurs de la société, savait ce que cette société attendait de lui, était imprégné du sens de la solidarité active, du sens du sacrifice utile, etc.

En France, puisque c’est la France qui nous intéresse, la grande majorité des enfants issus du tiers – état, qui représentait plus de 80 pour cents de la population, ne savait rien à l’extérieur des frontières de leur village. Il faudra attendre Jules Ferry, qui libérera l’école de l’emprise de l’église pour que vers la fin du 19ème siècle, plus d’enfants puissent découvrir d’autres réalités.

Au plan de la santé, de la nourriture, et du logement, le silence des ouvrages occidentaux pourtant prompts à dénigrer l’Afrique, sur l’existence d’handicapés physiques, d’handicapés mentaux, de famines, de mendiants, de sans-abri, est la meilleure preuve que le colon a trouvé, à son arrivée en terre africaine, un peuple sain de corps et d’esprit.

En France, les épidémies répétitives de peste, de choléra, de diarrhées vertes, de fièvre typhoïde, de tuberculose étaient responsables de milliers de morts tandis que les famines et l’appropriation des terres par la noblesse et le clergé, faisaient d’autres milliers de vagabonds qui finissaient régulièrement dans les prisons.

Au plan de la science, il n’est pas inutile de rappeler, entre autres réalités, que l’Europe attendra le 15ème siècle pour découvrir, grâce à ses télescopes, l’étoile naine Pô -Tolo, compagne de Sirius connue des Africains depuis les temps immémoriaux.

Il est intéressant de rappeler, également, que c’est grâce aux Africains, que Nicolas Sarkozy a pu inscrire dans son agenda le mois et les jours de ses visites en Afrique ; car ce sont bien les Africains qui ont inventé le calendrier et aussi l’écriture.

La vérité vraie est que la colonisation a tiré l’Afrique vers le bas.

Pour construire ses ponts et ses routes afin d’acheminer vers les ports et à destination de l’Europe les matières premières volées à l’Afrique, le colon a réquisitionné, dans le cadre du travail public obligatoire, les forces vives des villes et des villages, qui par dizaines de milliers ont perdu la vie, qui par d’autres dizaines de milliers sont devenus des handicapés à vie.

Pour construire ses ponts et ses routes afin d’acheminer vers les ports et à destination de l’Europe les matières premières volées à l’Afrique, le colon a déplacé des populations entières de régions où elles avaient choisi de se fixer du fait de l’environnement favorable, pour les obliger à s’installer, presque toujours, dans des régions hostiles.

En construisant ses hôpitaux et ses dispensaires, afin de disposer, à tout moment, d’une masse de serviteurs en bonne santé, le colon a tout simplement voulu pallier le recul de la médecine traditionnelle que les spécialistes africains ne pouvaient plus assurer avec efficacité ayant été éloignés des régions dont ils connaissaient les plantes médicinales.

En construisant ses écoles, le colon a cherché à façonner un Africain déculturé, acculturé, reprogrammé pour se renier. Car l’école et particulièrement sa langue de formation véhiculent un univers culturel propre ; à ce titre, l’école française, comme toutes les écoles occidentales, est un instrument de génocide culturel.

Aujourd’hui, comme hier, toutes ses infrastructures routières, portuaires, sanitaires, scolaires, continuent de servir la France et la France seulement dans l’intérêt exclusif de laquelle elles ont été réalisées aux prix d’énormes sacrifices auxquels les Africains ont été contraints et forcés.

On se souvient encore qu’après le « Non » de Séku Turé, à la communauté française, en 1958, le Général de gaulle a vidé la Guinée de tout ce qu’il pouvait ; jusques et y compris les machines à dactylographier, les stylos et les gommes.

A l’évidence, s’il avait pu, il aurait enroulé ses ponts et ses routes pour les emporter avec lui.

Si l’Afrique croule sous le poids humiliant des maladies chroniques, des famines, de la dictature responsable de ses autres maux, à savoir la prévarication, la corruption, les génocides, etc. c’est toujours à cause de la colonisation dont la nouvelle forme est le néocolonialisme.

C’est pendant la colonisation que les maladies vénériennes telles que la syphilis, la blennorragie, les affections comme la lèpre, l’onchocercose, la maladie du sommeil etc. ont fait leur apparition en Afrique.

C’est après la colonisation que les Pères fondateurs de la Nation ont fait leur apparition, dont la plupart se sont proclamés Présidents à Vie, avant d’instituer une « Monarchie Présidentielle » qui peut remplacer le père par le fils.

A-t-on jamais entendu la France condamner, ne serait-ce que du bout des lèvres, ces pratiques malsaines ? A-t-on jamais entendu la France dire non à l’approvisionnement des comptes de ses banques, à l’investissement dans son patrimoine immobilier des centaines voire les milliers de milliards de francs CFA régulièrement volés à l’Afrique par ses dirigeants corrompus au vu et au su de tous et surtout de ses services de renseignements ?

Mais le Président français et ses inspirateurs africanistes euro – centristes négationnistes, révisionnistes et négrophobes ne sont pas troublés par les contrevérités et les contradictions qui cheminent ensemble dans leurs discours habituels, toujours enclins qu’ils sont à vouloir réécrire l’histoire de l’Afrique à la place des Africains.

Leur objectif vise à substituer aux millénaires de vie commune et de Tradition africaine, la durée de la colonisation, si éphémère sur l’échelle du temps ; à peine une cinquantaine d’années !

Cet objectif est rappelé par Nicolas Sarkozy avec insistance :

« La colonisation fut une grande faute mais de cette grande faute est né l’embryon d’une destinée commune. Et cette idée me tient particulièrement à cœur »,

« Pour le meilleur comme pour le pire, la colonisation a transformé l’homme africain et l’homme européen »,

« Je suis venu vous dire que cette part africaine et cette part européenne de vous-même forment votre identité déchirée »,

Et, croyant la jeunesse africaine aussi ignorante et résignée que ses dirigeants politiques, il lui certifie que c’est la seule voie possible pour connaître le bonheur de vivre.

« Je suis venu vous dire que la part d’Europe qui est en vous est le fruit d’un grand péché d’orgueil de l’occident mais que cette part d’Europe en vous n’est pas indigne »,

« Car elle est l’appel de la liberté, de l’émancipation, de la justice et de l’égalité entre les femmes et les hommes »,

« Car elle est l’appel à la raison et à la conscience universelles »,

«Le défi de l’Afrique…c’est de s’approprier les droits de l’homme, la démocratie, les libertés, l’égalité, la justice comme l’héritage commun de toutes les civilisations et de tous les hommes ».

Mais la jeunesse africaine sait qui elle est et ce qu’elle vaut. Elle comprend donc parfaitement que le métissage culturel auquel elle est invitée a pour finalité de diluer les valeurs inégalables de son peuple dans une prétendue civilisation mondiale qui se conjugue exclusivement au mode et au temps de la civilisation judéo-chrétienne, occidentale et ultralibérale.

La jeunesse africaine sait que, pendant que les Européens vivaient dans des huttes et sous des tentes, pendant qu’ils s’habillaient de peaux de bêtes, faisaient des sacrifices humains, ses Aïeux bâtissaient des pyramides et édictaient 42 commandements, ancêtres des 10 commandements de Moïse, afin que soit maintenu par les humains l’Equilibre de la création dans le respect strict de la Justice et de l’Harmonie Universelles.

La jeunesse africaine sait qu’en présentant le Créateur comme une entité androgyne, ses Ancêtres proclamaient la complémentarité de la femme et de l’homme.

La jeunesse africaine sait que la Charte du Mandé, élaborée au 13ème siècle par Sundiata Keïta et ses compagnons, précède la Déclaration des droits de l’Homme et des Peuples de 600 ans.

La jeunesse africaine sait que pendant que toute l’Europe était parsemée de prisons privatives de liberté, pas même un semblant de cellule n’existait nulle part en Afrique. Car, dans la Vision Africaine du Monde, l’être humain est une parcelle de la Force Vitale Divine emprisonnée dans un corps ; aussi sacré que Dieu, on ne peut l’emprisonner parce que nul ne peut emprisonner Dieu.

La jeunesse africaine sait que la Renaissance Africaine passe nécessairement par la réappropriation de toute la Tradition léguée par ses Ancêtres.

Elle sait que la Tradition est antérieure à la Religion, qu’elle est la Vision du Monde par laquelle un peuple appréhende et agit sur tout son environnement palpable et invisible.

Elle sait que la Tradition est l’âme d’un peuple et la Tradition n’est jamais statique ; elle est dynamique et elle suit l’évolution de son temps en s’élaguant d’éléments obsolètes et en s’enrichissant d’éléments nouveaux parfaitement digérables, par elle-même choisis et par elle seule.

La jeunesse africaine sait que seule la Tradition patiemment élaborée par ses Aïeux lui permettra de retrouver et de s’imprégner de la confiance des grands Bâtisseurs qu’ils étaient ; les meilleurs modèles à suivre sont toujours les modèles issus de ses propres rangs.

Elle est, à présent, animée de la certitude que ses Ancêtres ont été les guides éclairés de toute l’humanité, ayant été les premiers à explorer et à déblayer tous les sentiers de l’immense activité humaine.

Voilà pourquoi elle n’a aucun mal, contrairement à ses dirigeants politiques, à se rendre compte des immenses lacunes du Président français dans sa lecture de l’histoire africaine, lorsque ce dernier déclare péremptoire :

« Le problème de l’Afrique, c’est de cesser de toujours répéter, de toujours ressasser, de se libérer du mythe de l’éternel retour. C’est de prendre conscience que l’âge d’or qu’elle ne cesse de regretter, ne reviendra pas pour la raison qu’il n’a jamais existé »,

« Le problème de l’Afrique, c’est que trop souvent elle juge le présent par rapport à une pureté des origines totalement imaginaire et que personne ne peut espérer ressusciter »,

« Le problème de l’Afrique, ce n’est pas de s’inventer un passé plus ou moins mythique pour s’aider à supporter le présent mais de s’inventer un avenir avec des moyens qui lui soient propres. »

La jeunesse africaine sait que le Présent est toujours la conséquence du Passé et que l’Avenir sera celle du présent. C’est le triptyque du Temps dont les trois dimensions sont étroitement liées.

Aussi, pour que l’Avenir soit conforme qu’à ses attentes, tout peuple digne de ce nom, doit reconstruire et consolider son Présent si celui-ci est phagocyté par des valeurs étrangères qui tuent pour survivre.

Si cela n’est pas vrai, que Nicolas Sarkozy et ses inspirateurs africanistes euro -centristes négationnistes, révisionnistes et négrophobes expliquent au monde pourquoi le Passé de leur peuple, depuis le commencement, est enseigné dans les écoles françaises, pourquoi toute trace de l’occupation allemande a été effacée de la société française, pourquoi ils ne conseillent pas aux Juifs de cesser de répéter et de ressasser les événements liés à la Shoah.

Ce sont sans doute toutes ces incohérences qui ont conduit de nombreux jeunes et des moins jeunes à quitter l’Université Cheikh Anta Diop en plein discours du Président français.

D’autant plus que par ses contrevérités historiques énormes, Nicolas Sarkozy était en train de salir la mémoire de ce Grand Africain dont l’université porte le nom.

D’autant plus que Nicolas Sarkozy a également choisi ce lieu pour prendre à témoin le premier Président du Sénégal, le gravement aliéné culturel Léopold Sédar Senghor qui a combattu Cheikh Anta Diop toute sa vie durant. La jeunesse africaine sait enfin que la colonisation est un autre grand crime contre l’humanité et que ce crime est imprescriptible.

Source: Africatimee

Posté   le 13 Aug 2007   par   biko

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