Harmonisation de l’orthographe Soninké (suite)

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5 – La notation des particules du réciproque et du réflechi

Du et me ne doivent pas être rattachés au verbe dans la mesure où ce sont des éléments grammaticaux autonomes dans l’énoncé verbal.

6 – La notation de l’amuïssement de la voyelle après les liquides r ou l

Il a été retenu de restituer la voyelle au cas où elle est restituable.
Cependant, certaines voyelles ne sont pas toujours faciles à restituer.
Parfois 2 voyelles ou plus peuvent assumer ce rôle. Dans ce cas, il faut garder la structure.

7 – La notion de n dans le contexte des pronoms à support vocalique

Il a été convenu de garder les trois éléments séparés parce que la forme pleine est :
O nan daga ( On y va. ).
O n daga est la forme contractée.

8 – La notation de n dans le contexte de certains morphèmes, notamment le subordinatif nda et les modalités négatives nta ou ntaxa.

Les participants ont remarqué que le da et nda sont des morphèmes de la langue qu’il ne faut pas confondre.
Pour lever l’ambiguité, à chaque fois que dans un énoncé, on peut remplacer le morphème par  » ga na « , on a un  » nda « .
Dans le cas contraire, on a un  » da « .
Il a été retenu de garder nta et ntaxa comme des entités.

9 – La notation de n présentant la variante n daga, in daga

Devant pause, le n est retenu ( au début ou à l’intérieur de l’énoncé), sans pause la forme in sera de rigueur.

10 – La notation des formes pleines et des formes contractées
a da a katu ou a d’a katu

Les formes pleines ont été adoptées afin d’éviter des confusions, la structure d’a de la langue se prétant à cette ambiguité :
Siidi do a gaga
Siidi d’a daga
Siidi da a kutu
Siidi d’a kutu
Les 2 d’a prêtant à confusion, il a été retenu de garder les formes pleines.

11 – La notation de la géminée sous la forme xx, qq, ou q.

L’analyse phonologique montre que les nuances sont nombreuses quant à la réalisation de ce phonème.
Par souci de simplicité, de conformité à la synchronie de la langue, il a été retenu le q dur et simple après voyelle orale brève en position interne de même que devant voyelle nasale fanqe, feqe.

12 – La notation de la Postposition wa ou a

La forme a a été retenue dans la mesure où la langue admet des momèmes avec à l’initiale et que la notation de a permet de différencier la postposition du prédicatif verbal de l’inaccompli.
Exemple : A wa deben a

13 – La notation des alternances vocaliques

L’alternance vocalique est pertinente dans la langue et pour cela, sa notation s’impose.
Exemple : Sugo yinmen faayi
                         Sugu yinmen faayi
Le sens de ces 2 énoncés est différente à cause de l’alternance o u dans sugo

14 – Choix de la nasale, ñ, ny ou

Les diagraphes ne sont pas conseillés pour representer un phonème. Le mieux serait une lettre pour un son.
Dans ces conditions, le ñ s’impose dans la mesure où elle existe dans certaines langues européennes et qu’elle est fréquente sur les claviers.
Par contre, le η qui est une création risque de poser des problemes techniques aux institutions et aux agences de publication.

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