8ème édition de l’élection Miss Soninké 2011 : La Mauritanienne Koumba Camara élue reine de beauté

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Koumba Camara, une lycéenne en filière SET, a été élue Miss 2011 à Paris. Les première et deuxième dauphines sont respectivement Fati Mouskoura et Kandé Diallo. La soirée, qui a duré 3 heures d’horloge, a été animée par plusieurs artistes comme Oumou Sangaré, Mokobe et Fatoumata Diawara. Cette élection Miss était organisée par l’association Sya Yatabaré, qui regroupe les de plusieurs pays: Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, pour ne citer que ceux-là.

Pour une des rares fois, la salle de spectacles Reuilly a été prise d’assaut, dès 16 heures, par les Soninké des différents pays. En effet, l’espace culturel Reuilly et sa salle de spectacles ont refusé du monde. Les Soninké sont venus des quatre coins de Paris pour ne pas rater cette cérémonie unique pour leur communauté à Paris.
Selon Bouly Soumaré, président de l’association Sya Yatabaré,  cette activité a été initiée pour permettre de tisser les liens entre les jeunes Soninké des différents pays, mais actuellement l’élection miss est ouverte à tous les jeunes de toutes les communautés, à condition d’avoir un père ou une mère Soninké parce que c’est une élection pour la promotion de la communauté Soninké. Mieux, les miss doivent savoir s’exprimer en Soninké, c’est-à-dire, prononcer quelques mots pour se présenter. Cette partie est notée par les membres du jury.

Miss Soninké c’est d’abord un habillement correct. Pas de mini jupe, encore moins de taille basse. Tout se fait dans la pure tradition Soninké.  » Parce qu’au début les gens n’étaient pas d’accord. Tout le monde avait peur, mais aujourd’hui les miss sont accompagnées par leurs mamans, c’est un plus pour nous  » précise le président de l’association Sya Yatabaré. Entre les passages des miss, il y avait de la musique avec la crème des musiciens soninké de Paris, Fatoumata Diawara dit Sya. Comme Oumou Sangaré, l’invitée d’honneur qui a fait un duo avec Mokobé Traoré. La salle les a soutenus avec des tonnerres d’applaudissements. Il y avait  plusieurs invités de marque, des notabilités Soninké à Paris et même des mélomanes de la capitale française. Après la musique, le passage des miss et les interventions des différentes candidates en Soninké, arriva le moment le plus attendu : la proclamation des résultats par le jury. C’est ainsi que la Malienne, Kandé Diallo, a été deuxième dauphine.

Elle est âgée de 19 ans. La première dauphine est la Sénégalaise de 23 ans, Faty Mouskoura. Elle est du village de Soringho au Sénégal. Koumba Camara de la Mauritanie a été sacrée Miss Soninké 2011.  Agée de 19 ans, elle est originaire de Tachott Bérané en Mauritanie. Elle est lycéenne en SETG à Paris. Très émue, elle n’a pas pu parler. Elle a tout simplement remercié le public pour son soutien. En  8 éditions de l’élection de Miss  Soninké, la Mauritanie a gagné le trophée 4 fois, le Mali et le Sénégal, chacun, deux fois.
Vivement alors la 9ème édition.
Kassim TRAORE

Mokobé Traoré après  l’élection Miss Soninké 2011 :
« Une soirée fraternelle avec toutes les communautés « 

Il faisait partie des artistes qui ont animé la soirée élection Miss Soninké  2011. Il a fait un duo inoubliable avec la diva Oumou Sangaré, qui était l’invitée d’honneur de la soirée. A la fin de la soirée, Mokobé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous a livré ses impressions.

Quelles sont vos impressions après cette fête ?
Formidable, magnifique, une vraie fête avec des Soninké, mais aussi des Bamanan, des Peuls. Voilà, il y a la Gambie, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. On voit qu’il y a toujours de la fraternité entre nous. C’est ce qui est important. Les filles sont vraiment belles, charmantes, ravissantes, toutes jolies. L’organisation était très belle et on est vraiment content.

Vous avez un intérêt particulier dans cette soirée ?
 Je suis fier d’être là. Pour moi, c’est un honneur parce que j’ai pu interpréter avec Oumou Sangaré  » Voix du Mali  » qui est l’hymne de la jeunesse et du pays aussi. Ça fait vraiment plaisir. Il y avait Miss Guinée, Miss Congo, Miss Comores, c’est l’Afrique. Des bijoux, des colliers, des perles du bazin, des boubous, c’est vraiment l’Afrique qui était là ce soir.

Le mot de la fin ?
Je demande à la jeunesse de ne pas baisser les bras. L’espoir est là. Je vais venir à Bamako, d’ici un an. Je prépare un nouvel album. Quant ça va arriver, ça va faire très mal. On est ensemble, les jaloux vont maigrir. Je félicite la femme qui a été nommée Premier ministre.

Je dis merci à ATT qui l’a choisie. Ça va fermer quelques bouches, c’est important aussi parce que la femme a une place importante dans notre société.
                            Réalisé par Kassim TRAORE

Koumba Camara Miss Soninké 2011 :
 »Je veux réfléchir avant de faire mes projets »

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle  Camara Koumba, j’habite à Bagnolet, j’ai 19 ans. Je suis originaire de Tachott Bérané en Mauritanie. Je suis élève en SETG, je suis très contente et  heureuse d’être couronnée, je ne m’attendais pas à cette victoire. Je suis très heureuse d’avoir représenté la communauté Soninké de Tachott Bérané. Les mots me manquent, mais je suis très ravie de me retrouver parmi mes sœurs de la communauté Soninké pour cette aventure inoubliable, qui a commencé il y a une année.

Qu’est-ce que vous allez faire avec cette couronne ?
Conformément aux critères de cette élection, je suis prête à mettre en œuvre des projets qui pourraient contribuer au développement de l’Afrique, l’éducation des filles, la défense des femmes et des démunis. En somme des œuvres caritatives pour le bonheur de la femme et de l’enfant. Cela, d’un commun accord avec les organisateurs de l’élection Miss Soninké.

Quels sont vos projets ?
 Je veux continuer mes études, parce que je suis lycéenne en SETG, puis mettre en place une boite en Afrique pour travailler à mon propre compte, en aidant les femmes et les enfants.

Ce sera ma priorité. Aujourd’hui, les mots me manquent beaucoup. Je vais réfléchir pour bien répondre à vos questions et bien travailler. C’est ce que je peux dire à chaud. Je veux un temps pour réfléchir avant d’entreprendre mes projets. 
Le mot de la fin ?
Je remercie tout le monde, les organisateurs, Oumou Sangaré qui est venue spécialement, pour cette fête, c’est une grande dame. Enfin je remercie mes parents, surtout ma mère qui m’a accompagné ici durant toute la soirée. Mais vous aussi les journalistes qui sont venus voir cette grande fête de notre communauté. 
      Kassim TRAORE 

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