Braquage à THILOGNE et BOKIDIAWE

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raquage à et Des malfaiteurs armés de kalachnikov, de Mas 36 et de coupe-coupe emportent plus d’un million et des téléphones portables

Les malfaiteurs ont repris leurs activités dans la région de Matam. Après Dondou, il y a seulement quelques jours, une bande de voleurs a opéré hier soir sur la route nationale n°2. C’est vers deux heures du matin que les braqueurs ont érigé un barrage pour stopper la progression des véhicules qui empruntent cet axe routier. Armés de kalachnikov, de Mas 36 et de coupe-coupe, ces bandits ont réussi à dépouiller les passagers de tous leurs biens. La perte est estimée pour le moment à plus de deux millions de FCFA.

Depuis quelques jours, des bandes de malfaiteurs sèment la terreur dans la zone de Matam. Cette fois encore, ce sont six jeunes, habillés en blouson, encagoulés et armés de fusils automatiques et de coupe-coupe qui ont pris d’assaut Thilogne et Bokidiawé. Avec de grosses pierres, ils ont érigé un barrage obligeant tous les véhicules à s’arrêter. Le premier camion arrivé sur les lieux, a été arrosé de balles. Le chauffeur, pris de peur, n’a dû son salut qu’à un coup d’accélérateur.
Quelques minutes plus tard, un minicar arrive. Le chauffeur est obligé de freiner brusquement à quelques mettre du barrage. C’est ainsi que les bandits sont sortis de l’obscurité pour tenir les passagers à bord en respect. Pour installer la peur, deux d’entre eux se mettent à casser les vitres et le pare-brise à l’aide de leurs coupe-coupe. Les autres braqueurs se sont mis à dépouiller les passagers. Ils les ont obligés à laisser tous les bagages à l’intérieur du véhicule et à se déshabiller. Un jeune qui avait tenté une résistance a été assommé avec un coup de couteau au ventre. Au même moment, deux autres véhicules de transport arrivent successivement sur les lieux. Leurs passagers sont dépouillés comme les autres par les malfaiteurs. Après leur salle besogne, ils balancèrent plusieurs coups de feu en l’air avant de disparaître dans la nature.

Des témoignages recueillis sur place, renseignent que les bandits auraient emporté plus de deux millions de FCFA et plus de trente téléphones portables ainsi que des bijoux en or. Informés une heure plus tard, les éléments de la gendarmerie de Matam se rendront sur les lieux. Mais la bande avait déjà réussi à se fondre dans la brousse. Les patrouilles organisées par les hommes du MDL-chef Mbacké Sow n’auront servi à rien. Le jeune blessé a été conduit au dispensaire de Thilogne où il a été admis aux urgences. Les autres victimes, en majorité originaire du département de Bakel en provenance de Dakar ont fait des dépositions à la gendarmerie de Matam.

D’après certaines indiscrétions, il s’agit bien de la même bande qui avait écumé récemment le village de Dondou. Autrement dit, certains Matamois pensent qu’il s’agit des jeunes peuls, résidant de l’autre coté du fleuve Sénégal, en Mauritanie qui retournent chez eux après chaque attaque à main armée. Ce qui rend difficile les opérations des hommes en bleu qui mènent des investigations depuis des semaines pour se mettre sur les traces de ces bandits.
L’Observateur

Posté   le 23 Oct 2006   par   doudou
ar   Aroun   @   27 Oct 2006 03:11 am

Je suis vraiment en colère contre les autorités qui ne font rien pour protéger les honnete citoyens de ces brigands et coupeurs de route.
ca fait plus de 10 ans que ça dure.
angry angry angry angry
par   Saloum Cissé   @   23 Oct 2006 11:56 pm
Il faut vraiment que l’état du Sénégal fasse quelque chose pour sécuriser les routes. depuis les evenements senegal-mauritanie de 1989, des bandits de grands chemins écument cette zone, rackettent, terrorisent et tuent sur la route nationale n°1 (route Dakar-Tamba-Bakel) et sur la n°2 (Dakar-Saint-Louis-Bakel).
Trop de personnes ont été dépouillées de leurs biens si bien que les chauffeurs ne s’aventurent plus dans ces zones la nuit tombée.
Malheureusement, on a dénombré aussi beaucoup de morts et peuls vistimes de la bande de l’ex-bandit peul Mamadou Thiam arrêté au Mali.

Cela fait 17 ans que ça dure et s’en est vraiment assez. Au lieu que Wade envoit nos soldats au Libéria, il aurait dû mettre 1000 militaires sur chaque route et faire des rtissages systematiques afin de nettoyer le Fouta, le Boundou de ces connards de bandits.

Si les états du Senegal et de la mauritanie continuent à ne rien faire, ce qui va se passer est assez simple. Les villages mettront sur pied des comités de défenses c’est à dire des milices armées avec le risque de guerrir un mal par un autre mal. Car les armes se mettront à proliférer entrainant un risque sécuritaire encore plus important.
Cela a commencé à Bokidiawé et les gens excédés finiront par se transformer en cow-boy et on assistera des deux côtés du Fleuve Sénégal à remake du Far West avec la circulation des armes d’autodéfenses qui finiront par être utilisées pour un oui ou un non.
Les Etats africains ont l’habitude de laisser toujours pourrir les situations à un point tel qu’elles deviendront très vite incontrôlables.
On aurait comme situation des passagers armés, le chauffeur de car et son apprenti armés également, roulant et guettant le guet-apens. Si rien n’est fait, cela finira comme ça et aura des morts et des morts.
Comme les gens ont besoin de circuler pour le commerce, leur besoins d’aller à Dakar, ils finiront par se radicaliser en s’armant à leur tour.

Ce n’est pas parce que je suis un pessimiste, mais cela risquerait d’arriver le jour où il y aura le mort de trop sur les routes du Sénégal.
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