Les Soninké venus du fleuve

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Les diverses communautés d’émigrés ne sont plus aujourd’hui isolées, atomisées, éparpillées. Elles dialoguent et s’entraident par-dessus les frontières et ne se contentent plus de pratiquer une solidarité à double sens, entre le pays d’origine et un pays d’accueil. Leurs activités économiques et culturelles, leurs actions de solidarité sont faites d’allers-retours permanents, de croisements et d’interactions entre les diverses communautés.Leurs appartenances sont multiples et elles inventent quotidiennement de nouveaux rapports entre nationalité et citoyenneté. Pour autant, ces caractéristiques ne font pas de ces communautés en réseaux des entités capables de dialoguer et de négocier avec le(s) pays d’origine et les Etats dans lesquels elles sont installées. Il leur manque entre autres, pour démultiplier et pérenniser leur action, voire pour la formaliser et l’institutionnaliser, la puissance financière et l’importance démographique. En un mot, on est encore loin de pouvoir parler de diaspora à leur égard. D’autant, last but not least, que leur fait défaut un imaginaire collectif, la conscience d’appartenir à un ensemble transnational et de vivre, par-dessus les frontières, une communauté de destin avec leurs compatriotes dispersés dans le monde entier.
Posté   le 12 Feb 2007   par   biko

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