Terrorisme à Dakar : Quatre voitures explosent sur la VDN

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En effet, dans la nuit du 5 au 6 avril 2007, le ministère de l’Elevage a été le théâtre d’un attentat à la bonbonne de gaz allumée avec de l’essence occasionnant ainsi des dégâts matériels, notamment quatre véhicules calcinés. Une enquête de police, confiée au commissaire de Dieuppeul a été aussitôt ouverte.
Des bonbonnes de gaz. De l’essence. Une cible. Et feu ! Bilan : quatre véhicules dont trois 4×4 de marque Nissan et une particulière de marque Hyundaï totalement calcinés. La méthode utilisée dans la nuit du 5 au 6 avril 2007, avec comme cible le ministère de l’Elevage, est d’une terrifiante efficacité, comme l’ont été les expéditions criminelles, en 1995, dans le métro parisien et que l’on avait imputées à un jeune Algérien, Khaled Kelkal. Ici, le chef d’œuvre morbide a été signé par un groupuscule encore inconnu, mais qui porte une revendication politique sous le label Mouvement pour le respect du Sénégal.
Selon des confidences policières qui participent à l’enquête ouverte depuis hier, les voitures 4×4 calcinées par les «néo-terroristes» ont été réceptionnées seulement le mercredi dernier à l’Ecole nationale de Police. Les auteurs de l’acte commis au cours de cette nuit «ont mis le feu à l’aide de l’essence pour faire sauter une bonbonne de gaz», précise l’une des sources policières. D’ailleurs, celle-ci ajoute qu’ «une enquête a été ouverte et confiée au commissaire de police de Dieuppeul, après que les éléments du commissariat central ont effectué des prélèvements».
Un premier élément de l’enquête indiquerait que les auteurs de l’attentat ont pris tout leur temps pour mettre le feu aux voitures garées devant le ministère de l’Elevage, sur la Vdn, en face de la station d’essence. Or, selon un de nos interlocuteurs, «il se trouve qu’il y avait un agent de police en faction au ministère, un certain Mbenguéré». L’énigme est que cet agent armé n’a pas fait pourtant usage de son arme. Ce qui établirait la thèse de son absence au moment où les auteurs de l’attentat à la bonbonne de gaz commettaient leur forfait. Selon une indiscrétion, un garde du corps civil du ministre de l’Elevage aurait été averti tardivement par une personne pour lui signaler l’attentat. Une source policière rappelle que récemment il y a eu «un vol d’ordinateurs au ministère de l’Elevage».
Interrogé par nos soins, le directeur de Cabinet du ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck, déclare que lui et le personnel ont «constaté les dégâts sur place». M. Moussa Kâ confirme l’existence de voitures calcinées, mais ne peut pas vraiment dire quels en sont les tenants et aboutissants. Il ne peut non plus préciser si cet attentat est lié à une piste politique. «Nous attendons les éléments de l’enquête de police», consent-il tout juste à lâcher. Interpellé sur le dispositif sécuritaire en place, M. Kâ indique qu’«il y avait le même dispositif habituel au ministère et aux alentours». Le ministre Oumou Khaïry Guèye Seck était-elle particulièrement visée ? A cette question, M. Kâ s’en remet aux résultats qui découleront de l’enquête confiée à la police. En revanche, il indique que cette dernière et tout le personnel ont été surpris par cet événement.

Selon des confidences policières qui participent à l’enquête ouverte depuis hier, les voitures 4×4 calcinées par les «néo-terroristes» ont été réceptionnées seulement le mercredi dernier à l’Ecole nationale de Police. Les auteurs de l’acte commis au cours de cette nuit «ont mis le feu à l’aide de l’essence pour faire sauter une bonbonne de gaz», précise l’une des sources policières. D’ailleurs, celle-ci ajoute qu’ «une enquête a été ouverte et confiée au commissaire de police de Dieuppeul, après que les éléments du commissariat central ont effectué des prélèvements».
Un premier élément de l’enquête indiquerait que les auteurs de l’attentat ont pris tout leur temps pour mettre le feu aux voitures garées devant le ministère de l’Elevage, sur la Vdn, en face de la station d’essence. Or, selon un de nos interlocuteurs, «il se trouve qu’il y avait un agent de police en faction au ministère, un certain Mbenguéré». L’énigme est que cet agent armé n’a pas fait pourtant usage de son arme. Ce qui établirait la thèse de son absence au moment où les auteurs de l’attentat à la bonbonne de gaz commettaient leur forfait. Selon une indiscrétion, un garde du corps civil du ministre de l’Elevage aurait été averti tardivement par une personne pour lui signaler l’attentat. Une source policière rappelle que récemment il y a eu «un vol d’ordinateurs au ministère de l’Elevage».
Interrogé par nos soins, le directeur de Cabinet du ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck, déclare que lui et le personnel ont «constaté les dégâts sur place». M. Moussa Kâ confirme l’existence de voitures calcinées, mais ne peut pas vraiment dire quels en sont les tenants et aboutissants. Il ne peut non plus préciser si cet attentat est lié à une piste politique. «Nous attendons les éléments de l’enquête de police», consent-il tout juste à lâcher. Interpellé sur le dispositif sécuritaire en place, M. Kâ indique qu’«il y avait le même dispositif habituel au ministère et aux alentours». Le ministre Oumou Khaïry Guèye Seck était-elle particulièrement visée ? A cette question, M. Kâ s’en remet aux résultats qui découleront de l’enquête confiée à la police. En revanche, il indique que cette dernière et tout le personnel ont été surpris par cet événement.

Posté   le 09 Apr 2007   par   biko

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